Abolir la mentalité des armes

Author: 
Patrice Faubert
Locality: 

150 milliards de courriels
Par jour, dans le monde
Toute une faconde de l'artificiel
Vivement que la révolte gronde
Déjà, avec " Les gilets jaunes ", une fronde "
Et donc, un tiers du travail en entreprise
Du courrier électronique, qu'on se le dise
Alors que tout est comme un songe
660 millions d'années, déjà des éponges
Le temps fait si peu en toute affaire
Azote gazeux, 78 pour cent de l'atmosphère
Mais, partout, d'air sain, l'on se désespère
Comme à Paris
Logement mensuel par mois
1065 euros de moyenne, pour les pauvres, l'effroi
Et trente mètres carrés, sans les charges, il reste quoi ?
De quoi à peine se nourrir
De quoi à peine se vêtir
Même pas, souvent, pouvoir se chauffer
Le gaz, l'électricité, de trop grande cherté
C'est ainsi dans toutes les villes de France
Quand survivre confine à l'exploit, ô transe
Sans compter les quatre millions
Oui, il s'agit bien de quatre millions
De gens mal logés, et il y a aussi les sans domicile fixe
Dans un domaine pourtant si prolixe !
Toujours en France, au moins deux millions de foyers
Qui attendent un logement social, enfin, en conformité
Ou alors
C'est à Vichy qu'il faut s'exiler
Ville sinistrée, ville désertée
385 euros par mois pour soixante huit mètres carrés
Mais, 20.000 personnes y habitant, et de quoi déprimer
Comme un contraire de Paris
Où la plupart des propriétaires
Déplacent allègrement les plafonds, en toute impunité
Car la propriété est toujours réactionnaire
Avoir HLM à Paris, dix ans, au moins, il faut patienter
Tout gouvernement est pourri
Ni idéologie, ni religion, il faut l'anarchie
Ni armée, ni police, il faut, enfin, la vie
Détruire toutes les armes
Fomentant de toutes les larmes
Ne pas consolider ce que l'on conteste
Remettre sur le tapis, sans cesse, ce que l'on proteste
Tout se tient
Tout est/fait du lien
Comme les 268 abattoirs en France
La souffrance animale comme une évidence
Depuis un certain temps, enfin
Un peu de cohérence, je suis devenu végétarien
Car au fond tout est complicité et silence
De la construction humaine par la violence !
Les neurotypiques
Régentent le monde, le détruisant
Toutes les espèces iront en disparaissant
Sur Terre, un jour, l'après d'après, tout redémarrant
D'autres espèces, peut-être plus marrant
Les neuroatypiques
Au moins, sont moins méchantes et moins méchants
Et même si, bientôt
Des puces neuronales, des puces synaptiques
Anthropomorphisme cérébral, qui tient la trique
Sauf pour la plasticité vocale
Tout préjugé encore mis à mal
Au nom d'un bien être général qui sonne faux
L'on peut, partout, entendre ses grelots
Du, au presque tout industriel
Nos estomacs pris pour des poubelles
En France, par an
500.000 personnes, du poulet, consommant
Avec des victimes d'intoxication aux salmonelles
Comme normal, et avec 75 pour cent d'élevage industriel
En France, que la vie est belle
Certes
Nous ne broutons pas dix heures, par jour
Comme le cheval
Certes
Nous ne broutons pas huit heures, par jour
Comme la vache
Cela n'est pas une raison
Pour que le capital nous prenne comme rançon
Pour aussi nous faire la leçon !
Dans une misère totalitaire
Dans une misère généralisée
De la sexualité et autres généralités
Tout cela entretenu
Comme un feu continu
Par l'identitarisme
Gommant ainsi tout unitarisme
Sexisme, séparatisme
Régionalisme, racialisme
Ethnocentrisme, racisme
C'est là l'étatisme, c'est là le capitalisme !

Patrice Faubert ( 2018 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway index "

150 billion emails
By day, in the world
A whole world of the artificial
Strongly that revolt is booming
Already, with "The yellow vests", a sling "
And so, a third of the work in business
E-mail, let it be said
While everything is like a dream
660 million years, already sponges
Time is so short in any business
Nitrogen gas, 78 percent of the atmosphere
But, everywhere, of healthy air, one despairs
As in Paris
Monthly housing per month
1065 euros average, for the poor, the dread
And thirty square meters, without the charges, what remains?
What to barely feed
What to barely dress
Not even, often, get warm
Gas, electricity, too expensive
This is so in all cities of France
When to survive borders on the feat, O trance
Not to mention the four million
Yes, it's four million
Poorly housed people, and there are also the homeless
In a field yet so prolix!
Still in France, at least two million households
Who are waiting for social housing, finally, in accordance
Or
It's in Vichy that you have to go into exile
Stricken city, deserted city
385 euros per month for sixty eight square meters
But, 20,000 people living there, and what to depress
Like a Paris opposite
Where most of the owners
Blithely move ceilings, with impunity
Because property is always reactionary
To have HLM in Paris, ten years, at least, it is necessary to wait
Every government is rotten
Neither ideology, nor religion, must anarchy
No army, no police, you need, finally, life
Destroy all weapons
Fomenting all the tears
Do not consolidate what is being challenged
Put back on the carpet, without ceasing, what one protests
Everything fits
Everything is / is the link
Like the 268 slaughterhouses in France
Animal suffering as obvious
For some time, finally
A little consistency, I became a vegetarian
Because basically everything is complicity and silence
Human construction by violence!
Neurotypical
Regent the world, destroying it
All species will disappear
On Earth, one day, the next after, all restarting
Other species, maybe more fun
Neuroatypes
At least, are less mean and less mean
And even if, soon
Neural chips, synaptic chips
Cerebral anthropomorphism, who holds the cudgel
Except for vocal plasticity
All prejudices still hurt
In the name of a general welfare that sounds wrong
One can, everywhere, hear his bells
From, to almost any industrial
Our stomachs taken for garbage
In France, per year
500,000 people, chicken, consuming
With victims of salmonella poisoning
As normal, and with 75 percent of industrial livestock
In France, how beautiful life is
Certainly
We do not graze ten hours a day
Like the horse
Certainly
We do not graze eight hours a day
Like the cow
This is not a reason
For capital to take us for ransom
To also teach us a lesson!
In a totalitarian misery
In a general misery
Sexuality and other generalities
All this maintained
Like a continuous fire
By the identity
Thus erasing all unitarianism
Sexism, separatism
Regionalism, racialism
Ethnocentrism, racism
This is statism, this is capitalism!

Patrice Faubert (2018) puète, peuète, pouete, paraphysicien (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Pat says the guest on "hiway index"

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