De Malik Oussekine à Rémi Fraisse, éréthisme policier
C'est toujours la guerre civile
Mais c'est pas manifeste, c'est subtil
L'Economie remplace les fusils
L'Economie est une monarchie
Comme une caverne de Bornéo
Pour les 3 millions de chauves-souris, c'est le peuple du haut
La grotte du Cerf, la plus grande du monde
Et une montagne de guano qui y tombe
Pour nourrir le peuple du bas
Des armées gigantesques de cancrelats
Comme les pauvres chez les humains
Et de tous ceux, de toutes celles, qui ont faim
Et la Lune est mieux connue
Que nos cavernes si inconnues
Les diplopodes ( mille-pattes ) de 20 cm et des crabes
Cavernes qui grandissent, elles veulent du rab
10 pour cent de la surface terrestre
C'est du calcaire, de l'ancien naître
Et si l'argent fait la banque
Qui fonce sur tout comme un tank
Comme la calcite
Qui fait les stalactites et les stalagmites
Tout est comparable
Mais finalement dans l'incomparable
Comme les 1000 macaques de l'île de Cayo
Qui se trouve dans les Caraïbes
La biologie de l'évolution est un étau
Où chaque espèce a son propre RIB
Des macaques qui furent ramenés de l'Inde
Il y a plus de 75 ans, et donc, en Caraïbes
Où l'alpha, le dominant, est maintenant le plus agressif
Pas toujours le cas, mais souvent, c'est récessif
Mais le macaque ne sait pas pourquoi
L'être humain, lui, peut savoir pourquoi
Le macaque recherche la dominance
L'être humain recherche la dominance
Mais l'être humain en a l'explication !
Certes
Le népotisme hiérarchique
Chez les primates est mimétique
De la famille au monde
Comme feu ( 356-323 avant notre ère ) Alexandre le Grand
Aux yeux d'Olympias, sa mère, un dieu, un géant
Mais dans sa dominance persécutrice
Il brûla Persépolis
Nul ne le conteste, il fut un grand guerrier
A cette époque, il fallait l'être pour régner
Et la mort de Bucéphale
Son cheval, qui jamais, ne fut un rival
Le fit s'effondrer, le fit pleurer
Feu ( 384-322 ) Aristote fut son précepteur
Ce qui n'empêcha pas son rêve de grandeur !
Depuis longtemps, il n'est plus besoin
Pour être le chef des chefs, de savoir se battre
Contre tout et contre rien
C'est maintenant la richesse qui peut tout abattre !
Et dans toutes les grandes villes
Plein de travaux inutiles
Imaginés par des cerveaux futiles
Technocrates et autres imbéciles
Et cela produit des nuisances sonores, diverses agressions
Pour les gens et surtout les personnes âgées, l'ancienne génération
Cela agit sur le cerveau entérique
Du tube digestif au psychologique
Cent mille milliards de bactéries
Dans notre corps, soit 2 kg de bactéries
Notre ventre surtout les chérit
Aussi indispensables que les cellules de notre corps
Tout remonte au cerveau du haut, quand on lui fait tort !
3 cerveaux dans la tête, le cerveau triunique
1 cerveau dans le ventre, encore plus énigmatique
Sans oublier, du cerveau du haut, les astrocytes
Qui pour la compréhension, sont en tête de liste
Pourtant, toujours la même antienne
Du capital, cette maladie vénérienne
L'exploitation comme paradigme
La soumission comme paradigme
L'éréthisme
De la société spectaculaire marchande techno-industrielle
Et tous les Diafoirus qui ont la part belle
Abolir le salariat
Toutes les bourgeoisies et le prolétariat
Pour enfin une humanité unifiée
Où tout serait enfin partagé
Sans aucune coercition et sans aucune contrainte
Car en tout et en rien, il n'y aurait aucune contrainte
L'espèce humaine, sinon
Disparaîtra bientôt, de toutes façons !
Certes, des jeunes gens, filles et garçons, voyagent
Mais de la souffrance, de l'ignorance, ils portent les bagages
Et où qu'ils aillent
Des inégalités, des misères, partout les mêmes rails
Il y a bien sûr des privilégiés
Qui croient mieux s'en tirer
Et pas seulement dans les beaux quartiers
Mais de la misère unifiée, l'on ne peut s'échapper !
Il y a tant de détresse
Il y en a des valises, il y en a des caisses
Détresse affective, détresse sexuelle
Détresse physique, détresse spirituelle
Détresse psychologique, détresse matérielle
Détresse pécuniaire, détresse intellectuelle
Nous les transportons partout avec nous
Et même et surtout si nous allons partout
La faim, la maladie
La guerre, les conflits
La mort, jamais la vie
A petite ou à grande vitesse
Toujours elle nous rattrape la détresse
En voiture, en avion, en marchant
En bicyclette, en train, en courant
Tout le monde y perd sa vie et son temps !
Les mêmes causes
Produisant les mêmes effets
Il revient sans cesse le laid
Il ne prend jamais de pause
Comme la mort du jeune ( 21 ans ) Rémi Fraisse
Tué dans une manifestation
Contre l'inutile barrage de Sivens, qui alimente la presse
Comme pour feu ( 1964-1986 ) Malik Oussekine
Il souffle le vent de la récupération
Chacun y va de sa larme, de son admonestation
En 1986, j'étais dans les manifestations
De protestation contre l'assassinat de Malik Oussekine
Par des voltigeurs motorisés de la police de Paris
Dont l'une, environ 500.000 personnes, de la folie
J'y avais vu , feu ( 1920-2002 ) le réalisateur Yves Robert
Et sa femme, l'actrice ( née en 1926 ) Danièle Delorme, c'est pas d'hier
Il faut encore un assassinat
Pour que de la répression policière, l'on fasse cas
Mais il y a beaucoup de fascistes dans la police
Chez les gendarmes, dans l'armée, du capital, toutes les milices
De toutes façons, ils ne sont jamais sanctionnés
Car du spectaculaire intégré, ils sont le bras armé !
Partout du harcèlement
Dans le domaine du travail
Dans le domaine scolaire
Dans le domaine universitaire
Dans le domaine intellectuel et sportif
Aucun harcèlement n'est festif
Le harcèlement des forces policières
Contre ceux et celles qui veulent manifester
Le harcèlement généralisé de la société
Dans absolument toutes les activités !
Comme ces clowns sinistres
Aux méthodes singulièrement fascistes
Une stratégie de tension psychologique
Pour plus encore de flics, c'est logique
Comme encore une police secrète
Comme encore des paumés confus et haineux, qui décrètent
Politisation de la confusion
Confusion de la politisation
Dépolitisation de la nouvelle génération
De Malik Oussekine à Rémi Fraisse
Toujours des bavures policières, pour que l'opinion se dresse
Pourtant tous les jours
Des injustices, des inégalités, des tortures, des tragédies
Des absurdités, des accidents, des assassinats, des maladies
Simplement, cela n'est jamais dit
Car c'est là, la vie du capital
Le capital de la vie
Tous les jours, il faudrait s'indigner
Tous les jours, il faudrait se révolter
Tous les jours, il faudrait manifester
Tous les jours, il faudrait s'insurger
Tous les jours, les symboles du capital, il faudrait les casser
Car tous les jours
Partout sur la planète, le capital crache son horreur
Partout sur la planète, le capital sème sa terreur !
Patrice Faubert ( 2014 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ )
It's still civil war
But it's not obvious, it's subtle
The Economy replaces guns
The Economy is a monarchy
Like a cave in Borneo
For the 3 million bats, it's the people above
The Cerf Cave, the largest in the world
And a mountain of guano falling there
To feed the people below
Gigantic armies of cockroaches
Like the poor among humans
And of all those who are hungry
And the Moon is better known
That our caves so unknown
Diplopods (centipedes) of 20 cm and crabs
Caverns that grow, they want a discount
10 percent of the earth's surface
It's limestone, from the ancient birth
And if money makes bank
Who rushes at everything like a tank
Like calcite
Who makes the stalactites and stalagmites
Everything is comparable
But ultimately in the incomparable
Like the 1000 macaques on the island of Cayo
Which is located in the Caribbean
Evolutionary biology is a vice
Where each species has its own RIB
Macaques that were brought from India
More than 75 years ago, and therefore, in the Caribbean
Where the alpha, the dominant, is now the most aggressive
Not always the case, but often it is recessive
But the macaque doesn't know why
Human beings can know why
The macaque seeks dominance
Human beings seek dominance
But human beings have the explanation!
Certainly
Hierarchical nepotism
In primates is mimetic
From family to the world
Like late (356-323 BCE) Alexander the Great
In the eyes of Olympias, her mother, a god, a giant
But in his persecuting dominance
He burned Persepolis
No one disputes it, he was a great warrior
At that time, you had to be one to reign
And the death of Bucephalus
His horse, who was never a rival
Made him break down, made him cry
Late (384-322) Aristotle was his tutor
Which did not prevent his dream of grandeur!
For a long time there has been no need
To be the leader of leaders, to know how to fight
Against everything and against nothing
It is now wealth that can bring down everything!
And in all the big cities
Lots of useless work
Imagined by futile brains
Technocrats and other imbeciles
And this produces noise pollution, various attacks
For people and especially the elderly, the older generation
It acts on the enteric brain
From the digestive tract to the psychological
One hundred thousand billion bacteria
In our body, i.e. 2 kg of bacteria
Our belly especially cherishes them
As essential as the cells of our body
It all goes back to the upper brain, when we wrong it!
3 brains in the head, the triune brain
1 brain in the stomach, even more enigmatic
Without forgetting, from the upper brain, the astrocytes
Who for understanding, are at the top of the list
Yet, always the same antiphon
Capital, this venereal disease
Exploitation as a paradigm
Submission as a paradigm
Erethism
Of the spectacular techno-industrial commercial society
And all the Diafoirus who have the pride of place
Abolish wage employment
All the bourgeoisies and the proletariat
For finally a unified humanity
Where everything would finally be shared
Without any coercion and without any constraint
Because in everything and in nothing, there would be no constraint
The human species, otherwise
Will disappear soon, anyway!
Of course, young people, girls and boys, travel
But of suffering, of ignorance, they carry the baggage
And wherever they go
Inequalities, misery, the same rails everywhere
There are of course privileged people
Who think they're better off
And not just in nice neighborhoods
But there is no escape from unified misery!
There is so much distress
There are suitcases, there are boxes
Emotional distress, sexual distress
Physical distress, spiritual distress
Psychological distress, material distress
Financial distress, intellectual distress
We carry them everywhere with us
And even and especially if we go everywhere
Hunger, illness
War, conflicts
Death, never life
At low or high speed
She always catches up with us in distress
By car, by plane, while walking
By bike, by train, by running
Everyone is wasting their lives and time!
The same causes
Producing the same effects
The ugly one keeps coming back
He never takes a break
Like the death of the young man (21 years old) Rémi Fraisse
Killed in a demonstration
Against the useless barrage of Sivens, which fuels the press
As for the late (1964-1986) Malik Oussekine
The wind of recovery is blowing
Everyone has their own tear, their admonition
In 1986, I was in the demonstrations
Protest against the assassination of Malik Oussekine
By motorized acrobats from the Paris police
One of which, around 500,000 people, is crazy
I saw there, the late (1920-2002) director Yves Robert
And his wife, the actress (born in 1926) Danièle Delorme, is not new
There needs to be another assassination
So that police repression can be taken into account
But there are a lot of fascists in the police
Among the gendarmes, in the army, in capital, all the militias
In any case, they are never sanctioned
Because of the integrated spectacular, they are the armed wing!
Harassment everywhere
In the field of work
In the educational field
In the academic field
In the intellectual and sporting domain
No harassment is festive
Harassment of police forces
Against those who want to demonstrate
Widespread harassment of society
In absolutely all activities!
Like these sinister clowns
With singularly fascist methods
A strategy of psychological tension
For even more cops, it makes sense
Like another secret police
Like yet more confused and hateful losers, who decree
Politicization of confusion
Confusion of politicization
Depoliticization of the new generation
From Malik Oussekine to Rémi Fraisse
Always police blunders, so that opinion is raised
Yet every day
Injustices, inequalities, torture, tragedies
Absurdities, accidents, assassinations, illnesses
It's just never said
Because this is the life of capital
The capital of life
Every day, we should be outraged
Every day, we should revolt
Every day, we should demonstrate
Every day, we should rebel
Every day, the symbols of capital should be broken
Because every day
Everywhere on the planet, capital spews its horror
Everywhere on the planet, capital sows its terror!
Patrice Faubert (2014) puète, peuète, pouète, paraphysicist (http://patrice.faubert.over-blog.com/)
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