Paraphysique du fait divers

Author: 
Patrice Faubert
Locality: 

Tous les faits divers
Sont révélateurs de la société
Qu'ils soient ordinaires ou extraordinaires
Ils permettent de la jauger
Finalement
Il faut de la délinquance
Et ce à très grande fréquence
Pour faire exister la police
La société spectaculaire marchande techno-industrielle est un vice
Il faut des voleurs
Il faut des assassins, des violeurs, des escrocs, des cambrioleurs
Que la justice devrait remercier
Sinon, juges, avocats, huissiers, policiers
Et tant d'autres, devraient chômer
Ainsi
La recherche de dominance doit être provoquée
Il faut organiser l'insécurité
C'est seulement ainsi que le système peut fonctionner
Comme en 2006, l'affaire Ilan Halimi
Jeune juif de 23 ans, victime de la barbarie
Enlevé, tondu, torturé, tué
Par ( né en 1980 ) Youssouf Fofana et 26 complicités
Tout y est sordide, tout y est tragique
Bien plus qu'antisémite ou idéologique
Barbarie de la misère
Misère de la barbarie
Quand l'inculture rend l'individu bête et taré
De la vie terrifiante et désespérée
De certaines de nos cités
Et une demande de rançon
Que la police déconseilla d'honorer
Par manque de cogitation
Et en France, c'est la tradition
Indirectement, la France complice d'un assassinat
Avec l'aval de tous les médias
Certes ce Fofana pourrait plaire
A tous les nazis, à tous les réactionnaires
De son cerveau, ravagé par la souffrance, par la misère
Voilà ce qui fabrique le fait divers
C'est ce qui nourrit la police
La délinquance est sa complice
Toutes les inégalités en sont la miss !
Mais c'est de l'amateurisme
Pour des demandes de rançon
Comme les kidnappeurs tortionnaires d'érythréens, le pire, ils font
Avec les méthodes du nazisme
Des tortures par téléphone, en direct
La famille veut payer, tellement cela la débecte
Des cris déchirants, des corps martyrisés
40.000 dollars, pour les tortures, arrêter !
Mais ils n'arrêtent jamais, les trafiquants
Car comme le gang Fofana, ils sont incohérents
Les traducteurs deviennent des kapos
Et déchoient pour sauver leurs peaux
Tout ceci se passe au Sinaï, ce désert
Le sadisme revient toujours dans ce genre de guerre
L'armée égyptienne s'en fiche bien
Il ne faut pas contrarier le bédouin
Et depuis 2009, 50.000 personnes sont mortes sous la torture
Dans le Sinaï, cachées dans des maisons un peu à l'écart
Pour 12000 seulement, il est terminé, le cauchemar !
Sharing Economy
C'est l'économie collaborative
Que toujours le capital drive
Paupérisation collaborative
Aux diktats de l'injustice évolutive
Comme en Corée du Sud
Au taux de suicide le plus élevé
Des moins de 25 ans, dans le monde entier
Des ponts, comme le ( 100 ) pont de Mapo, pour se jeter
Et autres ponts de la mort
Avec des slogans bienveillants, pour conjurer le sort
C'est la pression de réussite sociale
Qui à l'humanité est inhumainement fatale !
Où tout peut s'acheter, peut se louer
Comme en Inde, les mères porteuses
2000 à 4000 euros pour le ventre des pondeuses
Et des centaines de millions d'euros en chiffre d'affaires
Pour les cliniques et autres intermédiaires
Il faut, les consciences, les faire taire
Dans ce pays où 1 femme est violée toutes les 20 minutes
La misère sexuelle est en rut
Economie du partage
Partage de l'Economie
Où la gratuité est une fumisterie !
Comme la voyance, les horoscopes
Une escroquerie bien rodée, au top
Il s'agit d'un profil générique
C'est un arbre psychologique
Tout le monde peut s'y reconnaître
Dans cette herbe tout le monde peut paître
Le charlatan, à tous les coups, ne peut que gagner
Ainsi des gens, se moquer !
Pas comme au loto
Une probabilité sur 116 millions
De gagner le gros lot
La probabilité de ne pas le gagner, étant aussi, de 116 millions
De plus, il faut jouer les numéros de 31 à 50, c'est une astuce
Ce sont les moins utilisés, c'est toujours un plus
Et cela, c'est pas du faux
Et pour gagner, il faut jouer
Et donc beaucoup dépenser
Ce que d'un gain, il faudra enlever !
Dans le capital
C'est toujours la même vie
La sempiternelle gabegie
Pauvres ou riches, les mêmes litanies
Et l'automobile, en France, comme ailleurs, c'est du temps
Et 55 heures d'embouteillages, pour un parisien, par an
Et 37 heures d'embouteillages, pour un provincial, par an
Et au Pakistan, trafic de fausses momies
Comme à Karachi, 26 millions de gens, avec la périphérie
Et faux tableaux, fausses momies
Et donc, dans les musées du monde, aussi !
Le trafic dure depuis 1500 ans
Rien de nouveau, vraiment
Déjà, il y a 2000 à 3000 ans
Dans les tourbières de l'Irlande
Des momies, c'était la sarabande
Par la tourbe, certaines très bien conservées
Des personnes qui furent étranglées, maltraitées, tuées
Ou, pour de mauvaises récoltes, des rois sacrifiés
Mais en archéologie tout peut s'interpréter
Symbolique des rituels sacrificiels
Cela serait la terreur des affairistes politiques actuels !
Le chômage augmente ? un ministre sacrifié
Le coût de la vie enfle ? un ministre sacrifié
Les récoltes sont mauvaises ? un ministre sacrifié
Les pauvres sont encore plus pauvres ? le président sacrifié
Les élections sont les nouveaux rituels
Mais le symbole, lui, est bien réel !
Comme entre feu ( 1430/31-1476 ) Vlad III Basarab, dit l'empaleur
Et Dracula, de sang, ce buveur
Vlad, c'était en 1456 , en Valachie
Qui faisait empaler avec des pointes arrondies
Pour que dure longtemps l'agonie
Par la bouche, le nombril, le fondement
Au moins 10.000 victimes sur les hauteurs
Sur de hautes collines
Ce tyran avait la cruauté maligne
Et le mot vampire fut employé
A partir de 1732, par les français et les anglais
Avant feu ( 1847-1912 ) Bram Stoker, ce cliché
Ce ( 1897 ) Dracula, ou le capital symbolisé
Mais en Assyrie ou en Hongrie, bien avant, déjà, on empalait !
De la guerre au sport
Du sport à la guerre
Le grand match, comme le titrait l'ancien journal, " L'Auto "
Avec les poilus musclés et moustachus, c'était le beau
Il n'y eut jamais autant de sport qu'en 1914/1918, la forme du soldat
Pour conserver le moral dans les tranchées, dans le caca
Football, rugby, boxe, athlétisme, surtout des paysans et des ouvriers
Les principaux dans l'armée, le sport encouragé par les officiers
Et aussi du sport militaire
Sportifs d'élite, donc, soldats d'élite, de la hiérarchie militaire
Le lancer de grenade, record à 64 mètres
Et aussi, 45 grenades en 60 secondes, horrible paramètre
Les sportifs célèbres dans l'effort de guerre
Et 425 d'entre eux, offrirent leurs vies, à la patrie mère
Comme feu ( 1888-1914 ) Jean Bouin
Ou feu ( 1888-1918 ) Roland Garros
Pour les militaires manipulateurs, cela faisait bien !
Le champ de bataille comme stade
Puis le stade comme champ de bataille
14/18 comme socle du sport de masse
Et même le sport féminin, qui ainsi, se trace
Sans compter tous les anarchistes des tranchées
Par l'esprit cocardier, faussement impérialiste, ils furent trompés
Et aussi tous les socialistes, communistes, syndicalistes
Qui déjà, collaborèrent, avec le capitalisme !
Comme aujourd'hui le crime organisé
Le crime organisé du capitalisme
Qui avec la banque sait si bien copuler
Dans les banques circulent toutes les transactions
Et, de ce fait, c'est horrible, de près ou de loin, toutes les opinions
L'argent de tous les trafics
Légaux ou illégaux, c'est la loi, la loi économique
HSBC, Citybank, et autres banques
Le système de la banque
La banque du système
Pour l'argent de la drogue ou autre, la belle planque
Comme la fraude fiscale
Via les banques en Suisse, des fortunes françaises du fascisme libéral
30 milliards d'euros détournés, le capital danse
C'est le coût du pacte social en France
Que les pauvres, surtout, doivent payer !
Le capital, c'est aussi :
Comme le choléra de 1832
D'où l'expression " Avoir une peur bleue "
Surpopulation de densité
A Paris, très grande pauvreté
Les temps ont certes changés
La maladie des eaux infectées
Et la canicule de certains étés
Un voyage du delta du Gange
De l'Inde, pas toujours ange
1832, 100.000 morts et mortes en France
Le capital et sa romance
Et des saignées, frictions et vésicatoires, pour soigner
Le bacille virgule dut bien rigoler
De ces traitements dérisoires contre les diarrhées
La maladie et la faim
Par le capitalisme sont craints
Car cela peut créer des soulèvements populaires
Mais cela était vrai, hélas, surtout, hier !

Patrice Faubert ( 2014 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/)

All the news
Are indicative of society
Whether ordinary or extraordinary
They allow us to gauge it
Eventually
It takes delinquency
And this at very high frequency
To bring the police into existence
The spectacular techno-industrial commercial society is a vice
We need thieves
We need murderers, rapists, crooks, burglars
That justice should thank
Otherwise, judges, lawyers, bailiffs, police
And so many others should be unemployed
So
The search for dominance must be provoked
We must organize insecurity
This is the only way the system can work
As in 2006, the Ilan Halimi affair
Young 23-year-old Jew, victim of barbarism
Kidnapped, shorn, tortured, killed
By (born in 1980) Youssouf Fofana and 26 complicities
Everything is sordid, everything is tragic
Much more than anti-Semitic or ideological
Barbarism of misery
Poverty of barbarism
When ignorance makes the individual stupid and crazy
Of terrifying and desperate life
Of some of our cities
And a ransom demand
That the police advised against honoring
For lack of thought
And in France, it's tradition
Indirectly, France complicit in an assassination
With the approval of all the media
Certainly this Fofana could please
To all the Nazis, to all the reactionaries
Of his brain, ravaged by suffering, by misery
This is what creates the news item
This is what feeds the police
Delinquency is his accomplice
All inequalities are the miss!
But it's amateurism
For ransom demands
Like the kidnappers and torturers of Eritreans, the worst they do
With the methods of Nazism
Torture by telephone, live
The family wants to pay, it annoys them so much
Heartbreaking cries, tortured bodies
40,000 dollars, for torture, stop!
But they never stop, the traffickers
Because like the Fofana gang, they are inconsistent
Translators become kapos
And fail to save their skins
All this is happening in Sinai, this desert
Sadism always comes back in this kind of war
The Egyptian army doesn't care
You must not upset the Bedouin
And since 2009, 50,000 people have died from torture
In Sinai, hidden in houses a little apart
For only 12,000, the nightmare is over!
Sharing Economy
This is the collaborative economy
That capital always drives
Collaborative impoverishment
To the dictates of evolving injustice
Like in South Korea
Highest suicide rate
Under 25s, worldwide
Bridges, like the (100) Mapo bridge, to jump
And other bridges of death
With benevolent slogans, to ward off fate
It's the pressure of social success
Which to humanity is inhumanly fatal!
Where everything can be bought, can be rented
As in India, surrogate mothers
2000 to 4000 euros for the belly of layers
And hundreds of millions of euros in turnover
For clinics and other intermediaries
Consciences must be silenced
In this country where 1 woman is raped every 20 minutes
Sexual misery is in heat
Sharing economy
Sharing the Economy
Where free is a hoax!
Like clairvoyance, horoscopes
A well-established scam, at the top
This is a generic profile
It's a psychological tree
Everyone can relate to it
In this grass everyone can graze
The charlatan, every time, can only win
So people, make fun!
Not like the lottery
One chance in 116 million
To win the jackpot
The probability of not winning it, also being 116 million
In addition, you have to play the numbers from 31 to 50, it's a trick
These are the least used, it's always a plus
And that's not fake
And to win, you have to play
And therefore spend a lot
What a gain it will be necessary to remove!
In the capital
It's always the same life
The eternal waste
Poor or rich, the same litanies
And the automobile, in France, as elsewhere, is time
And 55 hours of traffic jams, for a Parisian, per year
And 37 hours of traffic jams, for a provincial, per year
And in Pakistan, trafficking in fake mummies
As in Karachi, 26 million people, with the outskirts
And false paintings, false mummies
And so, in museums around the world, too!
Traffic has been going on for 1500 years
Nothing new, really
Already 2000 to 3000 years ago
In the bogs of Ireland
Mummies were the sarabande
By peat, some very well preserved
People who were strangled, mistreated, killed
Or, for bad harvests, kings sacrificed
But in archeology everything can be interpreted
Symbolism of sacrificial rituals
This would be the terror of today's political businessmen!
Unemployment increases ? a sacrificed minister
Is the cost of living rising? a sacrificed minister
Are the ops bad? a sacrificed minister
Are the poor even poorer? the president sacrificed
Elections are the new rituals
But the symbol is very real!
As between fire (1430/31-1476) Vlad III Basarab, known as the impaler
And Dracula, of blood, this drinker
Vlad, it was in 1456, in Wallachia
Who was impaled with rounded tips
So that the agony lasts long
Through the mouth, the navel, the foundation
At least 10,000 victims on the heights
On high hills
This tyrant had malignant cruelty
And the word vampire was used
From 1732, by the French and the English
Before the fire (1847-1912) Bram Stoker, this photo
This (1897) Dracula, or symbolized capital
But in Assyria or Hungary, long before, people were already impaling!
From war to sport
From sport to war
The big match, as the old newspaper titled it, “L’Auto”
With the muscular and mustachioed hairy men, it was beautiful
There was never so much sport as in 1914/1918, the soldier's form
To maintain morale in the trenches, in the poop
Football, rugby, boxing, athletics, especially peasants and workers
The main ones in the army, sport encouraged by officers
And also military sport
Elite athletes, therefore, elite soldiers, of the military hierarchy
Grenade throwing, record at 64 meters
Also, 45 grenades in 60 seconds, horrible parameter
Famous athletes in the war effort
And 425 of them offered their lives to the motherland
Like fire (1888-1914) Jean Bouin
Or late (1888-1918) Roland Garros
For the manipulative soldiers, that was good!
The battlefield as a stadium
Then the stadium as a battlefield
14/18 as the basis of mass sport
And even women's sport, which thus takes shape
Not counting all the anarchists in the trenches
By the cowardly, falsely imperialist spirit, they were deceived
And also all socialists, communists, trade unionists
Who already collaborated with capitalism!
Like organized crime today
The organized crime of capitalism
Who with the bank knows how to copulate so well
In banks all transactions circulate
And, as a result, it is horrible, from near or far, all opinions
Money from all traffic
Legal or illegal, it's the law, the economic law
HSBC, Citybank, and other banks
The banking system
The system bank
For drug money or whatever, the nice hideout
Like tax fraud
Via banks in Switzerland, French fortunes of liberal fascism
30 billion euros embezzled, capital is dancing
This is the cost of the social pact in France
That the poor, above all, must pay!
Capital is also:
Like the cholera of 1832
Hence the expression “To be scared to death”
Density overpopulation
In Paris, very great poverty
Times have certainly changed
Infected water disease
And the heatwave of some summers
A journey of the Ganges Delta
From India, not always an angel
1832, 100,000 deaths in France
Capital and its romance
And bleeding, friction and blisters, to treat
The comma bacillus must have laughed
These paltry treatments against diarrhea
Disease and hunger
By capitalism are feared
Because this can create popular uprisings
But this was true, alas, especially yesterday!

Patrice Faubert (2014) puète, peuète, pouète, paraphysicist (http://patrice.faubert.over-blog.com/)

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