Hybristophilie déviée et non genrée
Auditoristes
Auditorisme
Spectatoristes
Spectatorisme
Nous sommes sous un bombardement
Informations vraies ou fausses, continûment
Et nous sélectionnons ce qui pour nous
Est signifiant ou gratifiant
Aux autres, nous tranchons le cou
Cela n'est pas la véracité qui importe
Mais ce qui peut toquer à notre porte
Et selon les idéologies
Et selon les religions
Et selon les croyances
Des béquilles de vie en soutenance
Et à la naissance, comme des seaux vides
Qui vont se remplir de ride en ride
Il n'y a pas de liberté
Il n'y a pas de fraternité
Il n'y a pas d'égalité
Peut-être, ici ou là
Peut-être cahin-caha
Car, cela se saurait
Et à tous et à toutes, tout sourirait !
Et puis, tout est surveillé ou contrôlé
Le surveillé se surveillant
Le contrôlé se contrôlant
Ainsi du Guoanbu chinois
Cent mille agents secrets chinois
Avec des postes de police à l'étranger
Et avec diverses spécialités
Espionnage industriel et économique
Des virus espions dans l'informatique
Opposants politiques menacés
Et ainsi, aussi, dans la recherche, ne pas trop dépenser
MICE, avec forcément, des drones miniaturisés
Mais chaque pays y a son mutique
Vraiment, police partout
Vraiment, justice nulle part
Justice de classe comme faire-part
La fiction, toujours en-dessous de toute réalité
Tueurs en série, par des femmes fascinées
Toute une hybristophilie pourtant très usitée
France, des exécutions publiques de 1870 à 1939
Avec des personnes pour s'y précipiter
Les plus argentées toujours les mieux placées
Des tas de têtes qui furent guillotinées
Quand l'horreur inutile sut se faire fêter
Comme le fauchage des talus et des haies
France, et en quelques dizaines d'années
1,4 million de kilomètres, tout volatilisé
Et après, l'on ose s'étonner
Que tout, facilement, puisse s'inonder !
Bocage artificiel sans talus/haies
Bocage naturel avec talus/haies
De toute une cartographie marchande
Pour tout détruire, toujours de la quémande
Nouveaux mots en alchimie gourmande
Post-ceci, post-cela, de toute une fausse continuation
De La Poste à La Banque Postale, ô falsification
Chaque époque y allant dans son adaptation
Avec des mouroirs en acceptation
Psychiatrie, de toute une désaffectation
Hôpitaux ou de tristes maisons de retraite
Toute empathie, partout, en tout, en défaite
Et l'on préférera bientôt se suicider
Plutôt que de se faire hospitaliser
Ou de se faire emprisonner
Ou même de la perte de notoriété
Non, ici, le syndrome du survivant mais celui de l'oublié
Comme feu ( 1929 - 1986 ) Jacqueline Huet
Ancienne speakerine, sans doute, suicidée
Barbituriques puis dans sa baignoire, noyée
Et si rien n'est jamais vraiment choisi
Tout étant chafoin dans son dépit
Au tout imposé et ce comme une dictature
Du milieu social, de sa culture, et donc de ses lectures
La famille où l'on naît et qui nous fait
Finalement, tout est directement ou indirectement, de la dictature
Religions, idéologies, croyances
Béquilles s'imposant en dictature de toute mouvance !
Patrice Faubert ( 2024 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ )
Auditors
Auditorism
Spectators
Spectatorism
We are under bombardment
True or false information, continuously
And we select what for us
Is meaningful or rewarding
We cut the necks of others
It's not the truth that matters
But what can knock on our door
And according to ideologies
And according to religions
And according to beliefs
Life support crutches
And at birth, like empty buckets
Who will fill themselves from ride to ride
There is no freedom
There is no brotherhood
There is no equality
Maybe, here or there
Maybe ah-caha
Because it would be known
And everyone would smile!
And then, everything is monitored or controlled
The monitored monitoring himself
The controlled controlling himself
Thus the Chinese Guoanbu
One hundred thousand Chinese secret agents
With police stations abroad
And with various specialties
Industrial and economic espionage
Spy viruses in computers
Political opponents threatened
And so, also, in research, do not overspend
MICE, with inevitably miniaturized drones
But each country has its own silence
Really, police everywhere
Really, justice nowhere
Class justice as an announcement
Fiction, always below all reality
Serial killers, by fascinated women
A whole hybristophilia yet very common
France, public executions from 1870 to 1939
With people to rush there
The most silver always the best placed
Piles of heads that were guillotined
When useless horror knew how to celebrate itself
Like mowing embankments and hedges
France, and in a few decades
1.4 million kilometers, all gone
And then, we dare to be surprised
That everything could easily flood!
Artificial hedgerow without embankment/hedges
Natural hedgerow with embankment/hedges
Of a whole commercial cartography
To destroy everything, always begging
New words in gourmet alchemy
Post-this, post-that, all a false continuation
From La Poste to La Banque Postale, oh falsification
Each era going there in its adaptation
With deaths in acceptance
Psychiatry, a complete disuse
Hospitals or sad retirement homes
All empathy, everywhere, in everything, in defeat
And we will soon prefer to commit suicide
Rather than being hospitalized
Or get imprisoned
Or even loss of notoriety
No, here, the syndrome of the survivor but that of the forgotten
Like fire (1929 - 1986) Jacqueline Huet
Former announcer, undoubtedly, committed suicide
Barbiturates then in her bathtub, drowned
And if nothing is ever really chosen
All being chafoin in his spite
To everything imposed like a dictatorship
From the social environment, from its culture, and therefore from its readings
The family where we are born and which makes us
Ultimately, everything is directly or indirectly, dictatorship
Religions, ideologies, beliefs
Crutches imposing dictatorship of all movements!
Patrice Faubert (2024) puète, peuète, pouète, paraphysicist (http://patrice.faubert.over-blog.com/)
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