Le fantôme d'Ernest Coeurderoy
" Pour faire passer la révolution, comme un fer rouge, à travers ce siècle, une seule chose est à faire : démolir l'Autorité. ( ... ) Que chacun s'interroge et qu'il dise si c'est de gré ou de force qu'il supporte qu'un autre se proclame son maître et agisse comme tel. "
Ernest Coeurderoy ( 1825-1862 )
Dès l'antiquité
Le poisson électrique servit à l'anesthésie
Puis, plus tard, contre la crise épileptique
Et aussi peut-être à recharger les téléphones cellulaires
La technologie, de tout, se sert
Le scandale du logement
En France, mais aussi ailleurs
Pour le payer, perdues sont les heures
Il faut y donner son sang !
Et même parfois travailler
Et malgré tout, dehors coucher
Toujours perdre sa vie
A vouloir la gagner
A vouloir la payer
La prison de la propriété
La propriété de la prison
C'est le monde
Des marchands de biens
Des avocats d'affaires, ô immondes !
Une décharge de poisson électrique
Cela fait mal
Pour ces piliers du capital !
Et du salariat, c'est 13 pour cent pour s'alimenter
Et du salariat, c'est 25 pour cent pour se loger
Tout ou presque pour se loger
Et très peu pour manger, pour se soigner
Par rapport à 1980, cela est inversé
Oh ! réactionnaire la France
Ou comme ailleurs, c'est le joug de la finance
Et de moins en moins de vacances
Sur toute la planète, le capitalisme impose sa démence !
Comment ne pas devenir des anarchistes ?
Des révoltés, des insoumis, des anti-électoralistes ?
C'est la force de l'engrammation, du conditionnement
Qui fait subir et accepter un système dément !
Mais l'anarchisme a ses saints et ses mandarins
Chanteurs, poètes, savants, théoriciens
Ses organisations, et toute ses bureaucraties
Cela n'est justement pas l'anarchie
Qui est elle sans aucune hiérarchie
Qui accepte le désordre du départ
Et ne veut aucunement le moindre faire-part !
L'inhumanité est tolérée
L'inhumanité a fait son lit, pour partout s'imposer
Elle est devenue la normalité
Comme de fait l'agressivité
Ne pas en être, c'est la totale anormalité !
Et la plupart des gens ne peuvent imaginer
Une autre société, sans aucune exploitation
Sans autorité, sans chefferie, où tout soit gratuit et partagé
Comme chez les fourmis où c'est appliqué
Nonobstant
C'est seulement une question de nouvelle mentalité
Qui sait qu'à cela, elle peut tout y gagner
Plus de pauvres, plus de riches
Mais la vie authentique pour seule niche
Et des préjugés, lieux communs, jugements de valeurs
Plus personne n'aurait la peur
Et aussi toute la misère sexuelle
Qui est partout chez elle
Cette énergie en stase, en tension, devient de la guerre
D'une façon l'autre, il faut payer, pour se satisfaire
Des éducations réactionnaires la sexualité est prisonnière !
Nous pourrions naître et sourire
Au lieu de naître et de crier
L'haptonomie est là pour s'y inscrire
De l'obstétrique qui est à rééduquer, pour enfin rire
Naître dans l'eau
Serait plus sain, plus rigolo
Nous qui sortons, de nos mères, des eaux
Mais les mandarins
Dans tous les domaines, de A à Z, sont nos freins
Toutes les idéologies et religions, les croyances, en sont les reins !
Ce sont là toutes sortes de nazis
Qui depuis toujours, confisquent toutes les vies
Richesse ou pauvreté, le processus est infini
Je suis un peu lu
Par des gens qui me sont inconnus
Mes puésies, peuésies, pouésies
Qui sont sans aucune cachotterie
Sont complètement ignorées
Des personnes qui acceptent de me fréquenter
Et c'est ainsi souhaité !
L'écriture électronique
N'est d'aucune valeur
C'est une illusion d'optique
Du livre, elle n'a pas la saveur
Aucune trace, c'est simplement thérapeutique
Une giclée de sperme, orgasme informatique !
Aussi puis-je m'amuser
Aucune importance en vérité
Tout y est de la pure virtualité !
Sauf la mort, cette mariole
Même pour feu ( 1710-1774 ) Louis 15, mort puant
Se décomposant, qui puait la variole
Odeur insoutenable, il fallut l'enterrer, comme un manant
Je suis un mégalodon à toute effigie
Même si c'est en catimini
Seule la mort de nos proches
Nous touche profondément, c'est moche
Les seules personnes que nous connaissons vraiment, c'est ainsi !
En 2200, tout sera mort
Ou tout sera technocorps
Les roboticiens seront politiciens
Si aujourd'hui, nous ne faisons rien
C'est déjà l'informatique émotionnelle
Censée nous faire la vie belle
En Corée du Sud, c'est le début
C'est l'autisme dans tous nos instituts
L'empathie, la fraternité, l'entraide, c'est foutu !
L'inhumanisme veut s'humaniser
A l'école, à l'usine, à l'université, à l'armée
Le cyborg, le robot, pour nous singer
L'être humain augmenté
De la fin de l'humanité déjà programmée
Et qui pourra en profiter
Sinon des classes privilégiées ?
Comme pour le trafic d'organes
Dont le rein est l'acteur principal
Marché noir, mafia, c'est banal
C'est comme pour la came
Contre cela, la légalisation
Est la plus grande compréhension
Comme le cannabis en Uruguay
( né en 1935 ) José Mujica l'a fait
Ce président ancien des Tupamaros
Que beaucoup d'autres, est le moins sot
C'est moins dangereux que l'alcool
Qui à haute dose, rend l'humeur folle
C'est là une drogue encouragée
Car elle stimule la compétitivité et l'agressivité
Mais aussi les violences conjugales
Envers les femmes mais aussi envers les hommes
Comme de la foudre en boule
Qui d'un seul coup se défoule
Toujours et encore la violence sociétale
Tout s'irradie, tout se multiplie
Tout s'exporte, tout s'importe
Cela ne fait pas un pli !
Et jamais cela ne finit
Alors que le cannabis fait se détacher
Ce qui explique sa mauvaise publicité !
9 milliards de planètes habitées
Peut-être dans notre voie lactée
Tous nos rêves, tous nos cauchemars
Y sont de toute éternité
A l'univers, au multivers, tout est multiple, tout est rare
C'est feu ( 1879-1944 ) Paul Poiret
Qui confectionna les uniformes de l'armée française
En 1914, chair à canon, pour qu'elle se taise
C'est feu ( 1894-1961 ) L.F.Céline
De Sigmaringen, dépeçage, de son écriture indigne
C'est ma ville de Tonnerre
Et sa médiathèque bibliothèque Ernest Coeurderoy
Feu ( 1825-1862 ) Ernest Coeurderoy, révolutionnaire inclassable
Anarchiste hors les clous, indomptable
Je le lisais, jadis, en sa vision délurée, j'avais foi
Et dans l'ailleurs, tout se fait, tout se défait, tant de fois !
L'humeur vagabonde
Toujours ou jamais ne gronde
Comme A.Q.N.I
Ce site qui sur moi, déverse des calomnies
Des mesquineries et autres jalousies
Ils pensent à nous nos ennemis
Bien plus encore que nos amis
Vraiment, je les en remercie
Moi, l'anonyme, l'inconnu, le rien
Si vous saviez comme j'en ris bien !
Même si tout se tient
Même si tout est un seul lien
De toutes choses, je suis lointain
Justement pour ne pas être hautain
Pour la bien-pensance
Pour la bienséance
Pour le politiquement correct
Du gauchisme, de l'anarchisme, du libéralisme
Du fascisme, du nazisme, du capitalisme
Le cela ne se fait pas
Le toutim qui rythme nos pas
A tout cela, je suis un vaurien
De toutes nos manigances, je suis un gamin !
Patrice Faubert ( 2014) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur ( http://www.hiway-glk.fr/ )
"To pass the revolution, like a hot iron, through this century, only one thing must be done: demolish the Authority. (...) Let everyone ask themselves and say if it is voluntary or by force he endures when another proclaims himself his master and acts as such.”
Ernest Coeurderoy (1825-1862)
From antiquity
The electric fish was used for anesthesia
Then, later, against epileptic seizures
And also maybe to recharge cell phones
Technology, of everything, is used
The housing scandal
In France, but also elsewhere
To pay it, lost are the hours
You have to donate blood!
And sometimes even work
And despite everything, outside to sleep
Always waste your life
To want to win it
To want to pay it
The property prison
Prison property
It's the world
Goods dealers
Business lawyers, oh filthy ones!
An electric fish discharge
It hurts
For these pillars of capital!
And of wage labor, it's 13 percent to feed yourself
And from salary, it’s 25 percent for housing
Everything or almost for accommodation
And very little to eat, to heal
Compared to 1980, this is reversed
Oh ! reactionary France
Or as elsewhere, it is the yoke of finance
And fewer and fewer vacations
Throughout the planet, capitalism imposes its madness!
How not to become anarchists?
Rebels, rebels, anti-electoralists?
This is the strength of engrammation, of conditioning
Who makes a crazy system suffer and accept!
But anarchism has its saints and its mandarins
Singers, poets, scholars, theorists
Its organizations, and all its bureaucracies
This is not anarchy
Who is she without any hierarchy
Who accepts the mess of departure
And does not want the slightest announcement!
Inhumanity is tolerated
Inhumanity has made its bed, to impose itself everywhere
It has become normal
As in fact aggression
Not being one is a total abnormality!
And most people can't imagine
Another company, without any exploitation
Without authority, without chiefdom, where everything is free and shared
Like in ants where it is applied
Notwithstanding
It's just a matter of a new mentality
Who knows that she can gain everything from this
More poor, more rich
But authentic life for only niche
And prejudices, commonplaces, value judgments
No one would be afraid anymore
And also all the sexual misery
Who is everywhere at home
This energy in stasis, in tension, becomes war
Either way, you have to pay to be satisfied
Sexuality is a prisoner of reactionary education!
We could be born and smile
Instead of being born and screaming
Haptonomy is here to join
About obstetrics which needs to be re-educated, to finally laugh
Born in water
Would be healthier, more fun
We who emerge from our mothers from the waters
But the mandarins
In all areas, from A to Z, are our brakes
All ideologies and religions, beliefs, are its kidneys!
These are all kinds of Nazis
Who have always confiscated all lives
Wealth or poverty, the process is infinite
I'm a little read
By people unknown to me
My little things, little things, little things
Who are without any secrecy
Are completely ignored
People who agree to hang out with me
And that’s how you want it!
Electronic writing
Is of no value
It's an optical illusion
From the book, it doesn't have the flavor
No trace, it's simply therapeutic
A squirt of cum, computer orgasm!
So can I have fun
No importance really
Everything is pure virtuality!
Except death, this mariole
Even for the late (1710-1774) Louis 15, stinking death
Decaying, stank of smallpox
Unbearable smell, it had to be buried, like a scumbag
I am a megalodon in full image
Even if it's on the sly
Only the death of our loved ones
Touches us deeply, it's ugly
The only people we really know are like that!
In 2200, everything will be dead
Or everything will be technobody
Robotics will be politicians
If today we do nothing
It's already emotional computing
Supposed to make life good for us
In South Korea, it's the beginning
It's autism in all our institutes
Empathy, brotherhood, mutual aid, it's ruined!
Inhumanism wants to humanize itself
At school, in the factory, at university, in the army
The cyborg, the robot, to imitate us
The augmented human being
Of the end of humanity already planned
And who can benefit from it
Otherwise privileged classes?
As for organ trafficking
In which the kidney is the main actor
Black market, mafia, it's commonplace
It's like the cam
Against this, legalization
Is the greatest understanding
Like cannabis in Uruguay
(born 1935) José Mujica did it
This former president of the Tupamaros
Than many others, is the least stupid
It's less dangerous than alcohol
Which in high doses, makes the mood crazy
This is an encouraged drug
Because it stimulates competitiveness and aggressiveness
But also domestic violence
Towards women but also towards men
Like ball lightning
Who suddenly lets off steam
Still and again societal violence
Everything radiates, everything multiplies
Everything is exported, everything is imported
It doesn't make a crease!
And it never ends
While cannabis makes you come off
Which explains its bad publicity!
9 billion inhabited planets
Maybe in our Milky Way
All our dreams, all our nightmares
Are there for all eternity
In the universe, in the multiverse, everything is multiple, everything is rare
It's the late (1879-1944) Paul Poiret
Who made the uniforms of the French army
In 1914, cannon fodder, so that she keeps quiet
It's the late (1894-1961) L.F.Céline
From Sigmaringen, dismemberment, of its unworthy writing
This is my town of Thunder
And its Ernest Coeurderoy library media library
Late (1825-1862) Ernest Coeurderoy, unclassifiable revolutionary
Anarchist outside the nails, indomitable
I used to read him, in his sassy vision, I had faith
And elsewhere, everything is done, everything is undone, so many times!
The wandering mood
Always or never rumble
Like A.Q.N.I
This site which pours slander on me
Pettiness and other jealousies
They think of us as our enemies
Much more than our friends
Really, I thank them
Me, the anonymous, the unknown, the nothing
If you knew how much I laugh about it!
Even if everything fits
Even if it's all one link
Of all things I am distant
Just so as not to be haughty
For right thinking
For decorum
For political correctness
Leftism, anarchism, liberalism
Of fascism, Nazism, capitalism
This does not happen
The everything that punctuates our steps
To all this, I am a rascal
Of all our shenanigans, I'm a kid!
Patrice Faubert (2014) puète, peuète, pouète, paraphysicien (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Pat says the guest on (http://www.hiway-glk.fr/)
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