Paraphysique de l'atomisation du monde

Author: 
Patrice Faubert
Locality: 

En Chine
Urine d'enfants
Sans que l'on s'échine
Pour des pommiers, ainsi, poussant
De l'urine récoltée dans les écoles
Enfants contents d'apporter leur obole
Certes
En matière de liberté
La Chine a des chaînes aux pieds
Mais comme un peu partout, finalement
Chaque pays se comparant et se dédouanant
Alors
Qu'au tout globalement
C'est au tout polluant
Forcément
Car tout gouvernement est dément
Menteuses, menteurs
Profiteuses, profiteurs
Pollueuses, pollueurs
Faux alarmisme
Faux catastrophisme
De tout nouveau gouvernement
De tout ancien gouvernement
Mafieuses et mafieux
Toute honte bue
Cela montrerait même son cul !
Sachant
Que toutes les espèces de la planète Terre
Sont menacées, il faut s'y faire
Comme les récifs coralliens
Et une espèce sur trois en provient
Fongicides, pesticides
Toute une encyclopédie prophylacticide
Et pas seulement dans les champs
Mais aussi les terrains de sport
Sous les sols, au tout dégoûtant
Sur la totalité du monde, le capital, sa mort, la sort
Le capital
De la partition
Le capital
De la division
Comme en Inde en 1947
Des millions de gens déplacés
Des centaines de milliers de personnes tuées
Et donc, avec cela, advint le Pakistan
Encore les religions, c'est désolant
Là ou ailleurs
De tous temps, de toutes les heures
Avec le capitalisme privé ou étatique
Toute vie humaine est un coup de trique
Comme les pénitenciers pour enfants
En France, la Petite Roquette, souffrance et maltraitance
Toutes oubliées, leurs doléances !
La rue était leur foyer
Sans argent, sans domicile, il fallait vagabonder
Des délits jusqu'à 1935
Et plus tard, des maisons de correction pour jeunes détenus
De la torture, il fallut
Pour que l'on s'en ému
Les plus jeunes avaient sept ans
Silence absolu comme seul règlement
Des tas de mauvais traitements
Et toujours se réactualisant
La tête couverte comme à Guantanamo
Treize heures de sommeil, immobilité imposée
Douze pour cent de mortalité
Au tout cloisonné
Voilà cette France
Qui à l'humanité, fut une offense
Prison de la misère
Misère de la prison
Bref
Pour en revenir à la pollution
Fibres textiles, vêtements toxiques
Microparticules de poison chimique, tout ceci intoxique
Eau, sable, pour les textiles, traiter
L'eau, un or bleu, qu'il faut déjà payer
Demain, l'air que l'on doit respirer !
Tout ceci, polluant
Oui, c'est assez désespérant
Comme
Cinquante milliards de bouteilles en plastique
Jetées à la mer, une banalité, sic
Une industrie textile
Pire que les avions
Pire que les voitures
Pire que le transport maritime
Cela semble pourtant difficile
L'industrie du textile
1,2 milliard de tonnes, pas de quoi s'étonner
Des gaz à effet de serre
Et ce, année après année
Deuxième cause polluante, de quoi s'inquiéter
Qui donc, après le pétrole, premier, peut aussi bien polluer
Et hop, allez
Toutes dénudées
Tous dénudés
Avec le changement climatique, il faut bien plaisanter
La bêtise du déni
Le déni de la bêtise
Comme les chasseurs
Se considérant comme peu destructeurs
Et qui sont, là, de grands déconneurs
La logique inepte des tueurs !
Sous le capital
Tout est contradiction
Tout et son contraire, en élection
Sauf pour tout refaire
Sauf pour vraiment tout fiche par terre
Comme en France, au tout numérique
Alors qu'existe l'illectronisme
Dix sept pour cent de la population française
Mais l'illettrisme électronique
N'est pas, forcément, l'illettrisme littéraire ou scientifique
Et l'on finit par se demander
Si tout ne finira pas incendié
Comme très très jadis, à Rome, 6 jours, sept nuits
Juillet caniculaire, et sans parodie
Un million de personnes, par la peur, gens terrorisés
Donc, l'éternel retour
Par différents détours
Inondations, incendies, guerres, conflits
Sans cesse, d'un déguisement l'autre, en infini !

Patrice Faubert ( 2020 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway index "

In China
Children's urine
Without being spoiled
For apple trees, as well, growing
Urine collected in schools
Children happy to bring their donation
Certainly
Freedom
China has chains on its feet
But like everywhere, finally
Each country comparing and clearing itself
So
All in all
It's all polluting
Necessarily
Because all government is insane
Liars, liars
Profiteers, profiteers
Polluting, polluting
False alarmism
False catastrophism
Brand new government
From any former government
Mafia and mafia
All shame drunk
It would even show her ass!
knowing
Let all the species on planet Earth
Are threatened, you have to get used to it
Like coral reefs
And one in three species comes from
Fungicides, pesticides
A whole prophylacticidal encyclopedia
And not only in the fields
But also the sports grounds
Under the floors, all disgusting
On the whole of the world, capital, its death, its fate
The capital
From the score
The capital
From the division
As in India in 1947
Millions displaced
Hundreds of thousands killed
And so, with that, came Pakistan
Still religions, it's sorry
There or elsewhere
Any time, any hour
With private or state capitalism
All human life is a stroke of a stick
Like children's penitentiaries
In France, the Little Roquette, suffering and mistreatment
All forgotten, their grievances!
The street was their home
Without money, homeless, you had to wander
Crimes until 1935
And later, reformatories for young detainees
Torture required
To be moved
The youngest were seven years old
Absolute silence as the only regulation
Lots of ill-treatment
And always updating
Head covered like at Guantanamo
Thirteen hours of sleep, imposed immobility
Twelve percent mortality
All cloisonne
This is France
Who to humanity was an offense
Prison of misery
Prison misery
In short
Getting back to the pollution
Textile fibers, toxic clothing
Microparticles of chemical poison, all of this intoxicating
Water, sand, for textiles, treat
Water, a blue gold, which must already be paid
Tomorrow, the air we should breathe!
All this, polluting
Yes, it's pretty desperate
As
Fifty billion plastic bottles
Thrown into the sea, a banality, sic
A textile industry
Worse than planes
Worse than cars
Worse than shipping
It seems difficult
Textile industry
1.2 billion tonnes, no wonder
Greenhouse gases
And this, year after year
Second polluting cause, what to worry about
Who therefore, after oil, first, may as well pollute
And hop, come on
All naked
All naked
With climate change, you have to be joking
The stupidity of denial
Denial of stupidity
Like the hunters
Considering themselves as little destructive
And who are, there, great discoverers
The inept logic of the killers!
Under the capital
Everything is contradiction
Everything and its opposite, in election
Except to redo everything
Except for really any plug on the ground
As in France, all digital
While there is electronics
Seventeen percent of the French population
But electronic illiteracy
Is not necessarily literary or scientific illiteracy
And we end up wondering
If all won't end on fire
Like very very long ago, in Rome, 6 days, 7 nights
July heat wave, and without parody
A million people, out of fear, terrorized people
So the eternal return
By different detours
Floods, fires, wars, conflicts
Endlessly, from one disguise to the next, infinitely!

Patrice Faubert (2020) puète, peuète, pouète, paraphysicien (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Pat says the guest on "hiway index"

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