Noise And Resistance, design lettriste

Author: 
Patrice Faubert
Locality: 

Le capital des syndicats
Les syndicats du capital
Tout collabore à tout
Tout fait partie d'un tout
Tout crée du besoin
Le système est malin
Tout vend de la propriété
Tout achète de la propriété
Tout loue de la propriété
Et la propriété sexuelle
Accouche toutes les autres propriétés
La guerre au vivant
Qui ne cesse jamais un instant
Est depuis longtemps déclarée
Plus aucun espace de liberté
Tout est tracé, tout est surveillé
Et à Paris, le ticket de métro bientôt supprimé
Certes, dans quelques années
Et les pauvres encore pénalisés
Car, comment faire
Sans smartphone ou sans carte bancaire ?
Le métro devrait d'ailleurs être gratuit
Au lieu de toute une logistique inutile, quel gâchis
Cela est pareil dans tous les pays
Tout est ineptement organisé
Par des débiles hiérarchies
Plus c'est haut, moins cela sert, c'est ainsi !
Pendant ce temps
Le coût économique de la corruption
Domaine financier, domaine politique, du social, de l'administration
990 milliards d'euros
Surtout, même si c'est partout
Croatie, Chypre, Lituanie, Roumanie
Ce banditisme de tous les pays
Des gouvernements, des hiérarchies
Plus c'est haut, plus c'est la crapulerie
Toute une pourriture
Qui nous empêche de vivre
Toute une crevure
Qui ne mérite pas de vivre
Dans un monde irrespirable
Dans un monde invivable
Avec des copains et copines
Vivre autrement, trouver une combine
Investir une petite ville
En retrait du tout servile
Dans un village désaffecté, ou même un quartier
Tout de suite, pour vivre son affectivité
Mais cela a déjà été tenté
Souvent, cela a échoué
Du fait de la sexualité privatisée
Quand partout la réaction nous entoure
D'une façon l'autre, il faut suivre son parcours
Aucune réelle possibilité de faire un détour
Il s'agit d'un voyage organisé
Dès la naissance, notre place est réservée
Pour chaque classe, une place, terrifiante société !
Ou alors, fuir loin d'ici
Aller vivre avec les derniers indiens d'Amazonie
Plus aucune porte
Plus aucune serrure
Plus aucune clef
Plus aucune clef
Plus aucune serrure
Plus aucune porte
Pour enfin se parler
Pour enfin communiquer
Mettre en commun, partager
Des âges, ne plus se soucier
Sauf, pour les ennuis de santé
Qui aux corps vieillissants, sont hélas associés
Mais l'architecture de notre pensée
Est la pensée de notre architecture
Où tout y est récupéré
Où tout est y autorité
Où tout y est propriété
Quand toute idée est séparée
Quand toute idée est autorité
Quand toute idée est propriété
Il nous faut nous déprogrammer
D'autres relations, d'autres idées
De fait, dans une société désaliénée
Même l'anarchiste serait complètement largué
Car tout serait perpétuelle nouveauté !
Dans la fausse diversité
Du monde de la publicité
Tout le monde se ressemble
Mais finalement personne ne s'assemble
Pourtant
Chaque être humain
Aurait quatre à cinq sosies
Ce qui génétiquement est une supercherie
Ce ne sont que des ressemblances
C'est donc une abusive outrecuidance
De toutes façons
Comme tout est formaté dans et par la propriété
Et la propriété n'est qu'une notion, aucune innéité
C'est mon, ton, son, c'est à moi
C'est ma, ta, sa, cela n'est pas à toi
Forcément, tout se perpétue, voilà
De la reproduction des comportements
Et cela fait si longtemps
Certes, mais néanmoins, cela s'apprend
Il suffirait d'apprendre autrement
Dès le berceau, et au petit enfant
Pendant ce temps
Du fait propriétaire
Du fait autoritaire
900 milliards de bananes dévorées chaque année
Produits chimiques, régions dévastées
Manger une banane et c'est déjà y participer
Comme au Costa Rica, pourtant pays sans armée
40 kg, encore des pesticides, par an et par hectare
Pour la santé humaine seul faire-part
Et des maladies de la peau pour le travailleur
Manger de la banane, quel bonheur
En France, 7 kg de bananes par an
Et par personne bien évidemment
Donc, sur la souffrance d'autres gens, forcément
Ce n'est qu'un petit exemple parmi bien d'autres
Car avec le capital, je est toujours un autre
Et absolument tout est à l'avenant, inéluctablement !

Patrice Faubert ( 2016 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway index "

Union capital
Capital unions
Everything works together
Everything is part of a whole
Everything creates need
The system is clever
Everything sells property
All buys from the property
All rents from the property
And sexual property
Show all other properties
The war in the living
Who never stops for a moment
Has long been declared
No more space of freedom
Everything is traced, everything is monitored
And in Paris, the subway ticket soon removed
Certainly, in a few years
And the poor still penalized
Because, how to do
Without a smartphone or credit card?
The subway should be free
Instead of all unnecessary logistics, what a waste
This is the same in all countries
Everything is badly organized
By stupid hierarchies
The higher it is, the less it serves, so it is!
Meanwhile
The economic cost of corruption
Financial field, political field, social, administration
990 billion euros
Especially, even if it's everywhere
Croatia, Cyprus, Lithuania, Romania
This banditry of all countries
Governments, hierarchies
The higher it is, the more it is the crapulerie
A whole rot
Who prevents us from living
A whole crevice
Who does not deserve to live
In an unbreathable world
In an unbearable world
With friends and girlfriends
To live differently, to find a combination
Invest a small town
In withdrawal at all servile
In a disused village, or even a neighborhood
Immediately, to live his affectivity
But this has already been tried
Often this failed
Because of the privatized sexuality
When everywhere the reaction surrounds us
One way the other, you have to follow his path
No real opportunity to make a detour
This is an organized trip
From birth, our place is reserved
For each class, a place, terrifying society!
Or, flee away from here
Go live with the last Indian of Amazonia
No more door
No lock anymore
No more keys
No more keys
No lock anymore
No more door
To finally talk to each other
To finally communicate
Pool, share
Ages, do not worry anymore
Except, for health problems
Who with aging bodies, are sadly associated
But the architecture of our thought
Is the thought of our architecture
Where everything is recovered
Where everything is there
Where everything is property
When any idea is separated
When any idea is authoritative
When all idea is property
We need to deprogram
Other relationships, other ideas
In fact, in an alienated society
Even the anarchist would be completely dropped
Because everything would be perpetual novelty!
In the false diversity
From the advertising world
Everybody looks the same
But finally nobody assembles
However
Every human being
Would have four to five look-alikes
What genetically is a trickery
These are just similarities
It is therefore an abusive outrecuidance
Anyway
Like everything is formatted in and by the property
And property is only a notion, no innateness
It's my, your, his, it's mine
It's my, your, her, it's not yours
Of course, everything is perpetuated, that's it
Reproductive behavior
And it's been so long
Of course, but nevertheless, it can be learned
It would be enough to learn otherwise
From the cradle, and to the little child
Meanwhile
Owned by the owner
Due to the authoritarian
900 billion bananas eaten every year
Chemicals, devastated areas
Eat a banana and it is already participating
As in Costa Rica, yet a country without an army
40 kg, still pesticides, per year and per hectare
For human health only announcement
And skin diseases for the worker
Eat banana, what happiness
In France, 7 kg of bananas per year
And per person of course
So, on the suffering of other people, necessarily
This is just one example among many others
Because with capital, I'm always another
And absolutely everything is in agreement, inevitably!

Patrice Faubert (2016) puète, peuète, pouete, paraphysicien (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Pat says the guest on "hiway index"

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