Paraphysique du chômage

Author: 
Patrice Faubert
Locality: 

Et moi
Qui suis retraité du chômage
Contre moi, le monde enrage
De tout le monde, je suis l'otage
Staliniens, fascistes, libéraux, démocrates, gauchistes
Et même de faux anarchistes
Donc, en fait, toute la représentation capitaliste
Donc, 30 ans de suite
Mais pas dans les mêmes régions
J'imagine votre fureur et votre consternation
Mais je suis à jour de mes cotisations
Et 5 ans, au moins, sans suite
Donc, à la louche, 35 ans, et un certain mérite
Record de France
Record d'Europe
Record du monde
Et autant de vraies études
En autodidacte, rien, je n'élude
Une sorte de bac plus 35
Mais hors de toute institution
Cela peut sembler de la prétention
Pourtant
Cela va vous désoler
Mais je puis tout prouver
Comme aussi
Champion de marche
50 km, 100 km, 200 km, je fus
Je fus
Tout ce que vous détestez
Je fus, je suis, aujourd'hui, du chômage, un retraité
Car avec toutes les formalités, c'est devenu un métier !
Et l'éternel retour
Du capital et sa cour
CGT = SS
Les syndicats contre la classe ouvrière
Ils ne sont là que pour la faire taire
CRS = SS
Au service de la pensée réactionnaire
Comme jadis, je pourrais à nouveau
Comme quoi cela n'était pas si idiot
L'inscrire sur les murs
Du fascisme renaissant, au fur et à mesure
Les vrais parasites
Les vrais casseurs, sans aucun mérite
Voilà bien la domesticité politique
Comme une marque de fabrique
Mais les gens sont si soumis
Si remplis de veulerie
Que tout est devenu interdit
Faire grève, contester, manifester, révolutionner
Et
Des gouvernements de plus en plus pourris
Et n'étant ni de droite ni de droite
C'est totalement que je les nie
Mais hélas
Personne ou si peu ne veut changer la vie
Mais hélas
Personne ou si peu ne veut l'anarchie !
Hollande, Sarkozy, Juppé, Valls, Le Pen
Voilà là de vrais casseurs, de mort, une véritable peine
De véritables tueurs
Le mépris comme unique faveur
Et tous ceux, et toutes celles, que j'oublie
D'un même pipi
Et encore, c'est très sain, le pipi
Toute une clique qui donne envie de vomir
Par le fait même de l'écrire
Vous faîtes des lois
Pour que le peuple n'ait plus aucun droit
Et vous volez, vous mentez, vous manipulez, vous tuez
Sans le risque pour cela, de vous voir inquiéter
La plupart, sinon tous, des juges, étant vos alliés
Et nos vies dépossédées, par vous, sont organisées
Comme donc aussi, le courrier qui en est distribué
73000 facteurs en France
Finalement, la vie de la finance
Comme la peur qui est fabriquée
Ce qui engendre 150.000 agents de sécurité
Toujours en France
Et aussi, c'est édifiant
Pour un parti aussi répugnant
111 450 militants et militantes au parti socialiste
Qui est cependant un vrai parti fasciste !
Cela n'est pas mieux
Dans les autres pays, soyons sérieux
Ainsi, en Suisse, c'est oublié
De environ 1950 jusqu'au moins 1980
Oui, au moins
Les enfants nés
Dans des milieux défavorisés
Comme fainéants, délinquants, étaient considérés
Et à sa famille biologique, chaque enfant était retiré
Dans des foyers, des orphelinats, l'enfant était placé et persécuté
Avec des tuteurs, pasteurs, instructeurs
Qui furent d'horribles persécuteurs
600 établissements de la terreur
Dont 300 aux mains des bonnes soeurs
Hommes nazis, femmes nazies, partout des pleurs
Et puis
Encore et toujours de la pédophilie
Des maisons de redressement
Enfants exploités par des paysans
Et les élus, notables, religieux, parents
Toute une hideuse complicité
Comme pour les filles-mères qui furent stérilisées
Psychiatrisées ou internées dans un pénitencier !
Fliciatrie
C'est-à-dire la psychiatrie
Toute une torture physique
Toute une torture psychologique
Certes
Cela était autrefois
Certes
De nos jours, cela paraît plus courtois
Société
Je te hais
Société
Rien ne me plaît
Voilà un bon slogan de manifestation
Pour ne pas être en retard d'une soumission
Car finalement
Le constater n'est aucunement déprimant
Tout ce qui paraît dans le spectacle, si livide
Est du néant enveloppé sous vide
Monde
Je voudrais te casser la gueule
C'est de l'humour pour qui n'est pas d'humeur veule
Tout est tellement dégueulasse
Nonobstant, personne ne s'en lasse !
Plus que génétique
Tout est psychosomatique
Même la taille des femmes
La femme mangeait moins et c'est infâme
Encore l'environnement
Cela dure depuis longtemps
D'ailleurs
C'est cyclique plus que linéaire
Le patriarcat n'a rien pour plaire
Capitalisme de la croissance
Croissance du capitalisme
Bref
Un problème d'alimentation
Se perpétuant de génération en génération
Et ce en toute inconscience
De l'éducation, éternelle constance
Gloubi-boulga
Et c'est la lutte des classes que voilà
Pour la taille, l'habitat, la culture, la sexualité
Et chaque classe dans ses préjugés
Le capital sait bien tout organiser
Aucun libre arbitre, aucune liberté
Par des multiples et diverses causes, tout est déterminé !
Et à propos de pauvreté
Qui ne rime pas avec liberté
Car de l'artifice, le riche peut acheter
Ainsi
En Angleterre
Pays ô combien réactionnaire
Cent livres par mois pour se chauffer
Prix du gaz et de l'électricité
Le pauvre ne peut donc avoir chaud
Car l'hiver, il fait froid, même s'il fait beau
Et donc, le pauvre finit par mourir
Pour le capital, une bouche de moins à nourrir
Une sorte de sélection, c'est triste à dire
Comme 40.000 en 2013
Pas seulement en Angleterre
Mais en Europe, quand c'est l'hiver
Le pauvre n'a pas de patrie
La misère est la même dans tout pays
De la précarité énergétique
De la précarité économique
7 millions en Allemagne
5 millions en Italie
8 millions en France
Elle est pas belle la vie !
Et à défaut d'un bonheur naturel
Il y a le succès du bonheur artificiel
Comme la chanson de feu ( 1934 - 1983 ) Jacques Debronckart
" J'suis heureux " , de ce chanteur à part
La télévision est là pour cela
La radio est là pour cela
C'est bien là l'effet spectateur
Quand de sa vie, l'on est pas l'actrice ou l'acteur
Mais tout aussi bien
Mais si madame
Tout est du même lien
Mais tout aussi bien
Mais si monsieur
Tout est du même lien
Le bistrot, le livre, l'église, le cinéma
Ou toute évasion qu'offre le capital, c'est bien ça
La même ivresse que voilà
Ou alors c'est la psilocybine
Une autre sorte de bibine
Agoniste des récepteurs sérotoninergiques
Non, je ne suis pas cynique
Ou aussi, l'acte sexuel
Mais la femme, en grossesse
Ne veut plus entendre parler de fesses
Certes
C'est à chacun et chacune sa came
Sinon, c'est la folie, le cerveau crame
Et pour ingurgiter sa dope, à chacun, à chacune, sa lame !

Patrice Faubert ( 2016 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway index "

And me
Who is retired from unemployment
Against me, the enrage world
From everyone, I'm the hostage
Stalinists, fascists, liberals, democrats, leftists
And even fake anarchists
So, in fact, all the capitalist representation
So 30 years in a row
But not in the same regions
I imagine your fury and your consternation
But I'm up to date with my dues
And 5 years, at least, without further action
So, to the ladle, 35 years old, and some merit
Record of France
European record
World record
And as many real studies
As an autodidact, nothing, I do not elude
Some sort of ferry more 35
But out of any institution
It may seem like a pretense
However
That will make you sorry
But I can prove everything
Like too
Walking Champion
50 km, 100 km, 200 km, I was
I was
All you hate
I was, I am, today, unemployed, a retired
Because with all the formalities, it became a profession!
And the eternal return
Capital and its court
CGT = SS
Unions against the working class
They are only there to silence her
CRS = SS
In the service of reactionary thought
As before, I could again
Like what was not so stupid
Put it on the walls
Fascism reborn, as and when
The true parasites
The real thugs, without any merit
That's the political domesticity
As a trademark
But people are so submissive
If filled with vaillerie
That everything has become forbidden
Strike, challenge, protest, revolutionize
And
More and more rotten governments
And neither being right nor right
It's totally that I deny them
But unfortunately
Nobody or so little wants to change life
But unfortunately
Nobody or so little wants anarchy!
Holland, Sarkozy, Juppé, Valls, Le Pen
Here are real breakers, death, a real sentence
Real killers
Contempt as a unique favor
And all those, and all those, that I forget
From the same pee
And again, it's very healthy, the pee
A whole clique that makes you want to throw up
By the very fact of writing it
You make laws
So that the people no longer have any rights
And you steal, lie, manipulate, kill
Without the risk for that, to see you worry
Most, if not all, judges, being your allies
And our dispossessed lives, by you, are organized
As so also, the mail that is distributed
73000 factors in France
Finally, the life of finance
Like the fear that is made
Which generates 150,000 security guards
Always in France
And also, it is edifying
For such a disgusting party
111,450 activists in the Socialist Party
Which is however a real fascist party!
This is not better
In other countries, be serious
So, in Switzerland, it's forgotten
From about 1950 until at least 1980
Yes, at least
Children born
In disadvantaged areas
As loafers, delinquents, were considered
And to his biological family, every child was removed
In homes, orphanages, the child was placed and persecuted
With tutors, pastors, instructors
Who were horrible persecutors
600 establishments of terror
Of which 300 in the hands of the sisters
Nazi men, Nazi women, everywhere crying
And
Again and again pedophilia
Turnaround houses
Children exploited by peasants
And elected officials, notables, religious, parents
A hideous complicity
As for the mother-girls who were sterilized
Psychiatrized or interned in a penitentiary!
Fliciatrie
That is psychiatry
All physical torture
All psychological torture
Certainly
This was once
Certainly
Nowadays, it sounds more polite
Society
I hate you
Society
I do not like anything
Here is a good slogan of demonstration
To not be late for a quote
Because finally
Seeing it is not depressing
Everything that appears in the show, so livid
Is nothingness wrapped under vacuum
World
I would like to break your mouth
It's humor for who is not in a bad mood
Everything is so disgusting
Notwithstanding, no one gets tired!
More than genetics
Everything is psychosomatic
Even the size of women
The woman ate less and it's infamous
Still the environment
It's been a long time
Moreover
It's cyclic more than linear
Patriarchy has nothing to please
Capitalism of growth
Growth of capitalism
Short
A problem of feeding
Perpetuating from generation to generation
And this in all unconsciousness
Education, eternal constancy
Foo-boulga
And it's the class struggle that's here
For size, habitat, culture, sexuality
And each class in its prejudices
Capital knows how to organize everything
No free will, no freedom
Through multiple and diverse causes, everything is determined!
And about poverty
Who does not rhyme with freedom
Because of artifice, the rich can buy
So
In England
Country oh so much reactionary
One hundred pounds a month to warm up
Price of gas and electricity
The poor can not be warm
Because winter is cold, even if it's nice
And so, the poor ends up dying
For capital, one mouth less to feed
A sort of selection, it's sad to say
Like 40,000 in 2013
Not only in England
But in Europe, when it's winter
The poor do not have a homeland
Misery is the same in any country
Energy poverty
Economic precariousness
7 million in Germany
5 million in Italy
8 million in France
She is not beautiful life!
And failing a natural happiness
There is the success of artificial happiness
Like the song of fire (1934 - 1983) Jacques Debronckart
"I'm happy", this singer apart
Television is there for that
The radio is there for that
This is the spectator effect
When in her life, we are not the actress or the actor
But just as well
But if madam
Everything is the same link
But just as well
But if sir
Everything is the same link
The bistro, the book, the church, the cinema
Or any escape that capital offers, that's right
The same drunkenness here
Or it's psilocybin
Another kind of hoop
Serotoninergic receptor agonist
No, I'm not cynical
Or also, the sexual act
But the woman, in pregnancy
No longer want to hear about buttocks
Certainly
It's up to each and every one of them
Otherwise, it's madness, the brain crushes
And to swallow his dope, to each, to each, his blade!

Patrice Faubert (2016) puète, peuète, pouete, paraphysicien (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Pat says the guest on "hiway index"

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