Paraphysique de la grève générale insurrectionnelle

Author: 
Patrice Faubert
Locality: 

Il s'opère
Comme l'on dit, c'est dans l'air
Une sorte de professionnalisation
De toute relation humaine
Quand toute gratuité est vaine
Car, il faut payer pour se rencontrer
Le sexe, l'aventure, le copinage, l'amitié
C'est le monde des annonces
Aucune solitude n'y renonce
Alors que :
" Dans le monde du chacun et chacune pour soi
L'on est forcément seul avec soi "
De la déception, tout le monde avec sa croix
Personne
Ne peut rencontrer personne
Dans un monde de séparation
Dans un monde de l'illusion
Dans un monde de la tradition
Qui est avant tout le monde de la répression
Toujours sous le prétexte de la prévention
Le terrorisme privé ou étatique
Au système, est la moins bonne critique
Mieux vaut encore des cagoules
Dans les manifestations, contre l'autorité, des coups de boule
Le terrorisme du système
Est le système du terrorisme
Prétexte imparable contre la liberté
Au capital, le terrorisme est le meilleur allié !
Le capital renforce le terrorisme
Le terrorisme renforce le capital
Cela nourrit la répression
Cela nourrit l'exclusion
Cela nourrit la déraison
Cela nourrit le soupçon
Tout devient suspect
Il n'y a plus que du mauvais
Il n'y a plus aucune bienveillance
Il n'y a plus que de la surveillance
Comme ce petit exemple, en France
La loi sur les transports
Qui à la fraude fait du tort
De la prison pour cinq contraventions impayées
Et si quelqu'un, le contrôleur, ose le signaler
Le tarif, c'est deux mois de prison
Ou donner une fausse adresse, la tentation
Ou vouloir se sauver, même admonestation
Pourtant
En France, c'est vraiment dément
Surtout qu'un détenu coûte 180 euros par jour
Au contribuable c'est jouer un mauvais tour
Des milliers d'euros pour le transfert
Du tribunal à la mesure disciplinaire
L'organisation du monde est réactionnaire
Et l'acceptation pour toujours se taire !
Comme quoi tout est lié
Avec le fascisme toujours régénéré
En Allemagne
La cinquième meilleure vente de livres
" Mein Kampf " que notre époque délivre
59 euros pour deux volumes
Dans le domaine public, encore succès posthume
Et toujours la marche arrière
Dans son camp, toujours le faux frère
D'une façon l'autre, terrible évidence
Comme une éternelle latence
C'est l'éternel retour
De toute guerre, l'inhumanité humanité est pour
Et malgré la scolarisation
Et malgré la socialisation
Pour au capital, l'adaptation
Car, en 1866, en France, un conscrit sur trois
Ne savait pas lire
Ne savait pas écrire
De ce temps, c'était une loi
Et 40 pour cent des jeunes mariés
Un registre d'état civil, incapables de le signer
Ce qui fit la nécessité
En 1866, de la " Ligue de l'enseignement "
Ce qu'on lui doit est oublié
Avec un grand réseau, un grand mouvement
Des bibliothèques municipales
Ciné-clubs, colonies de vacances, pas si mal !
Tout aurait pu être chouette
Sans les bureaucraties si bêtes
Avec l'anarchie dans les têtes
Pour la vie des gens, une gestion directe
Tout à la disposition, tout en fonction
Au-delà de toute organisation
Tout est pourtant si laid sous sa majesté capital
Tout y est dégueulasse, tout y fait mal
Et toujours une loi El connerie
Pour scotomiser toutes les autres conneries
Une habile façon de les faire passer en catimini !
Ainsi
Pour beaucoup, c'est une tragédie
Chaque jour en France
Pour la précarité c'est la sentence
Du premier avril au 31 octobre
Par la force publique, véritable opprobre
Soixante ménages sont expulsés de leur logement
Une horreur, une honte, totalement navrant
Avec le retour de la grande pauvreté
De rien, il ne faut s'étonner
Et ainsi en 2015
Les françaises et français ont englouti
819 millions de pizzas, mais oui
Pour la moitié, c'est du surgelé
Et les françaises et français en ont mangé
11 kg par personne et par an
Deux fois plus que les italiennes et italiens, c'est étonnant
Tout ce qui arrive sur cette planète, est sidérant !
Bref, de quoi pouvoir manifester
Bref, de quoi pouvoir révolutionner
Toutes les heures, tous les jours
Mais le monde y est muet, mais le monde y est sourd !
Et de plus en plus
Du m'as-tu-vu
Qui sait tout sur tout
Qui comprend tout sur tout
Croyant qu'on leur dit tout
Alors qu'on leur cache tout
Car la vraie information
Est diluée dans d'inutiles informations
Cela n'est pas ce qui y est dit
Qui y est intéressant
Mais seulement, pourquoi cela y est dit
Il faut avant tout faire peur aux gens
Justifier toutes les mesures d'un gouvernement
Vieilles marmites et vieilles rengaines
Et le fanatisme religieux qui sème sa haine
Mais même quand les diverses droites sont divisées
Le capital reste toujours unifié
Car il avance à marche forcée
Avec toutes les tendances de la réaction
Ni de droite, ni de droite, ma seule profession
Ni de droite, ni de droite, ma seule vocation !
Car, il n'y a que des droites
C'est une seule et même boîte
Sinon
C'est le bestiaire des conventions
C'est le bestiaire des appellations
Absolument tout peut y servir la réaction
La seule véritable alternative
En réponse à toutes les politiques fictives
Il faut une révolution globale
Il faut dissoudre le capital
Il faut donc une mutation mentale
Grève générale mondiale
Expropriation des expropriateurs
Neutraliser les exploiteurs
Se réapproprier d'autres valeurs
Il faut enfin aller sur Terre, pas dans l'espace
Regarder l'humanité inhumanité dans une glace
Quand tout est hideur
Quand tout est terreur
Et la peur d'avoir peur
Un peu comme feu ( 1934 - 1968 ) Youri Gagarine
12 avril 1961, faisant la bonne mine
Cent huit minutes dans l'espace
Car il pouvait y avoir de la casse
Bac moins quatre, pilote d'essai téméraire
Bac plus 17, c'est l'astronaute d'aujourd'hui, ça brasse de l'air !
Un peu comme les sports spectaculaires
De la masse populaire, il faut la contrôler
Les sports de compétition pour soumettre
C'est cela leur fonction, il faut bien l'admettre
Moi, je n'apprécie que la marche athlétique
Et à 65 ans, encore, je la pratique
Et à ce propos, Saint-Sébastien-sur-Loire, Loire-Atlantique
Un jour ici, demain ailleurs
Tel est le destin du voyageur
Pas loin, j'en profite pour y aller voir
Marcheuses et marcheurs de grande vitesse
C'est dimanche, mieux que la messe
13 mars 2016
20 et 50 km marche, championnat de France
Peu de monde, elle ne suit pas, la finance
Et Yohann Diniz se qualifiant pour les jeux au Brésil
50 kilomètres, 3 heures et 37 minutes, sans se faire de bile
Droit comme un I majuscule, impressionnant
Mais cela implique tellement d'entraînement
J'ai toujours préféré être un amateur, vraiment !
Dans la société spectaculaire marchande techno-industrielle
Sport, cinéma, littérature, science, art, radio, télévision, TOUT s'y mêle
Même et surtout la fausse contestation
Toujours en retard d'une révolution
Parfois en avance d'une contre-révolution
Ainsi, elle s'exprime à la radio, à la télévision
Comme une femme en porte-jarretelles
Pour devenir plus séduisante, se faire la part belle !
Et c'est au fond, l'économie
Qui est une tueuse en série
Aucune vie vraiment épanouie
Du suicide, de la dépression, que du gâchis
Du regret, de la déception, du décalage, et tutti quanti
Et nous revoilà en Syrie
Homs en 2011, une révolte pacifique et populaire
Massacrée par une tyrannie sanguinaire
De la diplomatie internationale complice
Un crime de guerre pas factice
De l'effet papillon mal calculé
Boomerang qui vient nous boxer
Déjà, bien avant, dans d'autres pays
Elle y faisait des courses, l'économie
C'est là la véritable fondation de l'Etat islamique
France, Belgique, inévitable colique
Même le remède y est un mal
Dans le tout économique; c'est fatal
La fin de l'humanité inhumanité est proche
De toutes façons, elle était moche
TOUT y sonnait faux
L'animal humain comme le pire des animaux
Pourtant, avec l'anarchie, tout aurait pu être si beau !

Patrice Faubert, puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway index "

It takes place
As we say, it's in the air
A kind of professionalization
From any human relationship
When all gratuities are futile
Because, you have to pay to meet
Sex, adventure, cronyism, friendship
This is the world of ads
No loneliness gives up
While :
"In the world of each and every man for himself
One is necessarily alone with oneself "
Disappointment, everyone with his cross
Nobody
Can not meet anyone
In a world of separation
In a world of illusion
In a world of tradition
Who is before all the world of repression
Always under the pretext of prevention
Private or state terrorism
In the system, is the least good criticism
Better still hoods
In the demonstrations, against the authority, blows of ball
Terrorism of the system
Is the system of terrorism
Unstoppable pretext against freedom
In capital, terrorism is the best ally!
Capital reinforces terrorism
Terrorism strengthens capital
This feeds the repression
This feeds exclusion
This feeds unreason
This nurtures suspicion
Everything becomes suspicious
There is only bad
There is no longer any kindness
There is more than surveillance
Like this little example, in France
The Transport Act
Who to fraud is wrong
Prison for five unpaid fines
And if someone, the controller, dares to report it
The tariff is two months in prison
Or give a false address, temptation
Or want to flee, even admonishment
However
In France, it's really crazy
Especially since a prisoner costs 180 euros a day
To the taxpayer is to play a bad trick
Thousands of euros for the transfer
From the court to the disciplinary measure
The organization of the world is reactionary
And acceptance forever shut up!
Like everything is connected
With fascism still regenerated
In Germany
The fifth best selling books
"Mein Kampf" that our era delivers
59 euros for two volumes
In the public domain, still posthumous success
And always backwards
In his camp, always the false brother
In another way, terrible evidence
Like an eternal latency
It's the eternal return
Of all wars, humanity's inhumanity is for
And despite schooling
And despite the socialization
For capital, adaptation
Because, in 1866, in France, one conscript out of three
Could not read
Did not know how to write
From that time it was a law
And 40 percent of newlyweds
A register of civil status, unable to sign it
What made the need
In 1866, the "League of Education"
What we owe him is forgotten
With a large network, a big movement
Municipal libraries
Movie clubs, summer camps, not bad!
Everything could have been nice
Without the stupid bureaucracies
With anarchy in the heads
For people's lives, direct management
Everything at your disposal, all in function
Beyond any organization
Yet everything is so ugly under his majesty capital
Everything is disgusting, everything hurts
And always a law El bullshit
To scotomize all the other bullshit
A clever way to make them pass by catimini!
So
For many, it's a tragedy
Every day in France
For precariousness it is the sentence
From April 1st to October 31st
By the public force, a real opprobrium
Sixty households are evicted from their homes
A horror, a shame, totally heartbreaking
With the return of great poverty
You must not be surprised
And so in 2015
French and French have engulfed
819 million pizzas, but yes
Half of it is frozen
And French and French have eaten
11 kg per person per year
Twice as much as Italian and Italian, it's amazing
Everything that happens on this planet is amazing!
In short, what can manifest
In short, what can revolutionize
Every hour, every day
But the world is silent, but the world is deaf!
And more and more
Have you seen me
Who knows everything about everything
Who understands everything about everything
Believing that we tell them everything
So we hide them all
Because the real information
Is diluted in useless information
This is not what is said
Who is interesting
But only why is it said
First and foremost, people must be scared
Justify all the measures of a government
Old cooking pots and old songs
And the religious fanaticism that sows its hatred
But even when the various rights are divided
Capital remains unified
Because he goes forward with forced march
With all the tendencies of the reaction
Neither right nor right, my only profession
Neither right nor right, my only vocation!
Because, there are only rights
It's one and the same box
If not
This is the bestiary of the conventions
This is the bestiary of appellations
Absolutely anything can serve the reaction
The only real alternative
In response to all fictitious policies
It takes a global revolution
It is necessary to dissolve the capital
So you need a mental mutation
Global General Strike
Expropriation of expropriators
Neutralize the exploiters
Reclaiming other values
We must finally go to Earth, not in space
Watching mankind inhumanity in an ice cream
When everything is ugly
When everything is terror
And the fear of being afraid
A bit like fire (1934 - 1968) Yuri Gagarin
April 12, 1961, doing good looks
One hundred and eight minutes in space
Because there could be breakage
Tray minus four, reckless test pilot
Bac plus 17 is the astronaut today, it's brewing!
A bit like spectacular sports
From the popular mass, it must be controlled
Competition sports to submit
That's their function, we have to admit it
I do not appreciate athletic walking
And at 65, again, I practice
And in this regard, Saint-Sébastien-sur-Loire, Loire-Atlantique
One day here, tomorrow somewhere else
This is the fate of the traveler
Not far, I take the opportunity to go see
High speed walkers and walkers
It's Sunday, better than the Mass
March 13, 2016
20 and 50 km walk, French championship
Few people, she does not follow, finance
And Yohann Diniz qualifying for games in Brazil
50 kilometers, 3 hours and 37 minutes, without getting bile
Right as a capital I, impressive
But that involves so much training
I always preferred being an amateur, really!
In the spectacular techno-industrial trading society
Sport, cinema, literature, science, art, radio, television, everything goes together
Even and especially the false challenge
Always late for a revolution
Sometimes in advance of a counter-revolution
Thus, she speaks on the radio, on television
Like a woman in garter belt
To become more attractive, make yourself beautiful!
And that's basically the economy
Who is a serial killer
No life really fulfilled
Suicide, depression, that mess
Regret, disappointment, shift, and tutti quanti
And here we are again in Syria
Homs in 2011, a peaceful and popular revolt
Massacred by a bloodthirsty tyranny
International diplomacy complicit
A non-fake war crime
From the badly calculated butterfly effect
Boomerang who comes to box us
Already, well before, in other countries
She was shopping there, the economy
This is the true foundation of the Islamic State
France, Belgium, inevitable colic
Even the cure is a bad thing
In the economic whole; it's fatal
The end of humanity inhumanity is near
Anyway, she was ugly
EVERYTHING sounded wrong
The human animal as the worst of animals
Yet, with anarchy, everything could have been so beautiful!

Patrice Faubert, puete, peuete, pouete, paraphysicien (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Pat says the guest on "hiway index"

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