Paraphysique de la subversion

Author: 
Patrice Faubert
Locality: 

Le 16 septembre 1943
Les bombardiers américains
Ô paradoxe, de la France alliée
Lâchèrent sur Nantes, les vilains
Des bombes qui firent 963 victimes
Les bombardiers avec ténacité
Revinrent le 23 septembre, ô faquins
Terminer la besogne, qui fit cette fois, 500 victimes
Dans cette guerre, les alliés
Avec leurs avions meurtriers
Envoyèrent au cimetière
60.000 à 75.000 françaises et français
Mais la mémoire collective, le tait
L'inconscient collectif est dérangé, par ces faits
Ainsi, tous les faits de guerre
Peuvent toujours s'interpréter, d'une certaine manière!
Si l'on reçoit une bombe alliée
Sur sa gueule terrorisée
Cela n'est jamais bien acceptée
Sauf d'être niais ou endoctriné
Une bombe c'est toujours une bombe
Peu importe qui l'envoie, et où cela tombe!
La poésie doit raconter la vie
Celle d'hier, du passé, d'aujourd'hui
Des faits d'histoire
Ce qui remplit nos mémoires
La poésie, ce n'est pas, faire son petit pipi
De jolis mots, de belles insouciances
De belles phrases, de la délicieuse romance
La poésie doit raconter la vie
C'est une poésie proscrite
C'est une poésie interdite
Il n'y a pas de lieu pour cela
C'est une uchronie de l'au-delà
C'est le fusil tragique de feu (1896 - 1936) Durruti, accident ou plutôt tuerie
C'est la tortue de feu (526-456 avant J.C) Eschyle, et sa moquerie
Et ainsi, et à tout instant
Absolument tout, aurait pu être différent
Le terme souvent utilisé de néo
Est ainsi employé absurdement
Il n'y a pas de néo-nazis
Mais tout simplement des nazis
Le nazisme n'est jamais mort
Il n'y a pas de néo-fascistes
Mais tout bonnement des fascistes
Le fascisme n'est jamais mort
Rien n'est jamais vraiment nouveau
Tout est terriblement vraiment ancien
L'idéologie droitière et réactionnaire
Est parfois bien grimée
Comme dans l'humour télévisé
Façon Groland ou Canal plus, version des guignols
Où des ratés, l'on se fiche de la fiole
Et c'est toujours l'idéologie
De la réussite de l'intégration
Qui n'est que l'intégration de la réussite
Scotomisée par l'humour noir, qui dynamite
Mais celui qui ne réussit pas
Est finalement un crétin
Et pour conclusion, celui qui réussit
Est un type bien, à la limite
Mais c'est de l'humour
Et même sans doute, de l'amour
C'est toujours sous forme d'humour
Que l'on déverse ses mauvais tours
Une façon de dire
Ce que l'on pense vraiment
Tout en feignant
De ne pas le penser
L'humour qui cherche des accessits
Est de la fausse dynamite
C'est l'humour qui est de droite
C'est l'humour qui est de gauche
C'est l'humour hiérarchique
Où finalement, l'on encense le fric!
C'est un humour
Jamais vraiment pamphlétaire
C'est un humour
Qui à la gauche, à la droite, toujours sert
Car il est bien évident
Que le véritable pamphlétaire
Comme feu (1772-1825) Paul-Louis Courier
Qui eut une funeste destinée
Lui seul, peut vraiment écrire
Ce qu'il lui plaît, sans craindre aucune ire
Car personne ne pouvant
S'en réclamer aucunement
Il est de toutes façons
Détesté, de tous les camps
Et de toutes les générations
En évidence, la vérité
On le sait, n'est jamais aimée!
Comme le commerçant français
Qui ne sait pas commercer
Souvent peu aimable, l'air mauvais
Et l'impression , souvent, de les embêter
Contrairement au commerçant musulman
Qui sait lui commercer
Avenant, la plupart du temps, souriant
C'est encore une affaire de culture
Qui n'a rien à voir avec la nature
Ainsi, l'islamisme radical
Sans religion, cela ferait mal!
Ses fanatiques qui sont jusqu'au-boutistes
Si par magie, ils devenaient anarchistes
Pour infiltrer les banlieues
Quelle panique, dans les pouvoirs, parbleu!
Comme les ch'tis d'Allah
Feu (1969-1996) Christophe Caze, qui n'est plus là
Et Lionel Dumont, et d'autres kamikazes
La presse dit qu'il leur manque une case
Mais de leurs vies, ils ont fait le sacrifice
A tort ou à raison, mais au moins, cela n'est pas de l'artifice!
C'est la guerre de Bosnie-Herzégovine
Qui forma tous ces gens, aux tristes mines
Via la C.I.A et Al-Qaïda, aux mêmes intérêts
Et puis, un jour, contraire sont les effets
Et alors, on continue son chemin
Jusqu'au bout, chacun dans son coin
Je me voue à la détestation générale
En dénonçant, toutes les faussetés, banales
Il fallait bien que quelqu'un le fasse
Et j'en assume les grimaces!
Et oui, s'il y avait un intégrisme
Anarchiste, par exemple, mais pas islamiste
Et bien, les bourgeoisies, pour une fois
Pourraient vraiment avoir peur
Que la révolution sonne son heure!
En effet, qui n'a rien à perdre
En effet, qui a beaucoup d'audace
De l'imagination, frappe les masses
Même si cela n'est jamais gratuit
Puisque après la mort, on croit à la vie
Mais cela n'est pas le terrorisme
Qu'il soit étatique ou privé
Qui changera le monde, où chaque individualité
Mais seulement la connaissance du mécanisme
De la recherche de dominance
Ainsi que de la recherche de soumission
Pour qu'enfin, soit enfantée, la vraie révolution

Patrice Faubert (2012) pouète, peuète, puète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "

September 16, 1943
American bombers
O paradox, of allied France
Let go of Nantes, the villains
Bombs that caused 963 victims
Bombers with tenacity
Returned on the 23rd of September, O shambles
Complete the task, which this time, 500 victims
In this war, the allies
With their murderous planes
Sent to the cemetery
60,000 to 75,000 French and French
But the collective memory,
The collective unconscious is disturbed by these facts
Thus, all the facts of war
Can always be interpreted, in a certain way!
If you receive an alloy bomb
On his terrified face
This is never well accepted
Except to be stupid or indoctrinated
A bomb is always a bomb
No matter who sends it, and where it falls!
Poetry must tell life
That of yesterday, the past, today
History facts
What fills our memories
Poetry is not, do your little pee
Beautiful words, beautiful insouciances
Beautiful sentences, delicious romance
Poetry must tell life
It is a proscribed poetry
It is a forbidden poetry
There is no place for it
It is an uchrony of the afterlife
It is the tragic fire gun (1896 - 1936) Durruti, accident or rather killing
It is the fire turtle (526-456 BC), Eschylus, and his mockery
And so, and at all times
Absolutely everything, could have been different
The often used term neo
Is thus used absurdly
There are no neo-Nazis
But simply from the Nazis
Nazism is never dead
There are no neo-fascists
But quite simply fascists
Fascism is never dead
Nothing is ever really new
Everything is terribly really old
Right-wing and reactionary ideology
Is sometimes well grimée
As in televised humor
Groland Way or Canal plus, version of the puppets
Where misfires, we do not care about the jar
And it is always ideology
The success of integration
Which is only the integration of success
Scotomized by the black humor, which dynamite
But the one who does not succeed
Is finally a cretin
And finally, the successful
Is a good guy, to the limit
But it's humor
And even without doubt, love
It's always in the form of humor
That one pours his bad turns
A way of saying
What we really think
While feigning
Not to think
Humor that Seeks Accessions
East false dynamite
It is the humor that is on the right
It is the humor that is left
It is hierarchical humor
Where finally, we incense the money!
It's a humor
Never really pamphleteer
It's a humor
Who to the left, to the right, always serves
For it is quite obvious
That the true pamphleteer
As Fire (1772-1825) Paul-Louis Courier
Who had a fatal destiny
He alone can really write
What he likes, without fear of any ire
Because no one can
Not in any way
It is in any case
Hated from all camps
And of all generations
In evidence, the truth
We know, is never loved!
As the French trader
Who does not know how to trade
Often unfriendly, bad air
And the impression, often, to annoy them
Unlike the Muslim trader
Who knows how to trade
Friendly, mostly smiling
It is still a matter of culture
Which has nothing to do with nature
Thus, radical Islamism
Without religion, it would hurt!
His fanatics who are upbeat
If by magic they became anarchists
To infiltrate the suburbs
What panic, in the powers, parbleu!
Like the sins of Allah
Fire (1969-1996) Christophe Caze, who is no longer there
And Lionel Dumont, and other suicide bombers
The press says they miss a box
But of their lives, they made the sacrifice
Rightly or wrongly, but at least it is not artifice!
It is the war in Bosnia and Herzegovina
Who trained all these people, to the sad mines
Via C.I.A and Al-Qaeda, with the same interests
And then, one day, contrary are the effects
And then, one continues his way
Until the end, everyone in his corner
I devote myself to general hatred
By denouncing, all the falsehoods, banal
Someone had to do it
And I assume the grimaces!
And yes, if there was an integrism
Anarchist, for example, but not Islamist
Well, the bourgeoisie, for once
Could really be afraid
Let the revolution sound its hour!
Indeed, that has nothing to lose
Indeed, who has a lot of audacity
Imagination strikes the masses
Even if it's never free
Since after death one believes in life
But this is not terrorism
Whether it is state or private
Who will change the world, where every individuality
But only the knowledge of the mechanism
From the search for dominance
As well as query search
In order, finally, to be born, the true revolution

Pat Patrice Faubert (2012) Pat Pouche, the poet, puète, paraphysicien (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Pat says the guest on "hiway.fr"

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